LeVoyage de l'Âme après la Mort. Reference : 0545lHSD7. 2500 frs 2500 frs (0) Ajouter au panier . Partager : Description. Details du produit. Avis
Le Voyage de l'Âme après la Mort Reference 0545lHSD7 Description Details du produit Avis Ce livre est important car il traite d'un domaine à propos duquel la plupart des gens connaissent très peu de choses mais qui est pourtant d'un intérêt vital pour tous les êtres souligne ce qui arrive à l'âme humaine à partir de l'instant de la mort jusqu'à l'arrivée du Jour du décrit le processus de la mort en lui-même, la relation exacte de l'âme au corps, les états de l'âme après son départ de ce monde, et la nature de la relation qui s'établit entre la mort et ceux qui sont encore en Mabrouk, célèbre savante Egyptienne contemporaine, a brillamment abrégée une oeuvre classique du grand savant médiéval Ibn al-Qayyim al-Jawziyya qui fut un remarquable étudiante de Ibn Taymiyya. Auteurs Layla MABROUK Editeur Essalam Hauteur 18 cm Largeur 11 cm Année 2004 Page 78 Etat Neuf Ce livre est important car il traite d'un domaine à propos duquel la plupart des gens connaissent très peu de choses mais qui est pourtant d'un intérêt vital pour tous les êtres souligne ce qui arrive à l'âme humaine à partir de l'instant de la mort jusqu'à l'arrivée du Jour du décrit le processus de la mort en lui-même, la relation exacte de l'âme au corps, les états de l'âme après son départ de ce monde, et la nature de la relation qui s'établit entre la mort et ceux qui sont encore en Mabrouk, célèbre savante Egyptienne contemporaine, a brillamment abrégée une oeuvre classique du grand savant médiéval Ibn al-Qayyim al-Jawziyya qui fut un remarquable étudiante de Ibn Taymiyya. -0% Superman Eau de Parfum 50ml 3500 FCFA 3500 FCFA -0% Abaya rahma rose orangé 22000 FCFA 22000 FCFA -0% Lettres aux mariés 13000 FCFA 13000 FCFA -0% Autour du Coran 5000 FCFA 5000 FCFA -15% Encensoir Électrique couleur or très élégant 8500 FCFA 10000 FCFA -0% Qamis blanc avec cape saoudienne verte 17000 FCFA 17000 FCFA -0% Les Histoires des Prophètes Racontées aux Enfants 25000 FCFA 25000 FCFA -0% 36 récits prophétiques destinés aux jeunes 6600 FCFA 6600 FCFA -0% Huile de parfum saddat 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Huile de Fenugrec 30mL Naturelle Hemani 2500 FCFA 2500 FCFA -25% Babouche homme marron 15000 FCFA 20000 FCFA -0% Comment le Prophète jeunait le Ramadan 5000 FCFA 5000 FCFA -25% Magnifique robe blanche d'été avec foulard 7500 FCFA 10000 FCFA -37% Boubou marocain vert clair à capuche 9450 FCFA 15000 FCFA -0% Pendentif en bois sous forme de main 1000 FCFA 1000 FCFA -25% Belle robe d'été noir avec foulard 7500 FCFA 10000 FCFA -0% L'Authentique de l'Exégèse d'Ibn Kathir 90000 FCFA 90000 FCFA -0% Huile de Parfum Superman par al Rehab 2500 FCFA 2500 FCFA -0% Bonnet croisé à bande de couleur marron clair 2500 FCFA 2500 FCFA -0% Dictionnaire Arabe Français 17000 FCFA 17000 FCFA -0% Encensoir- Brûleur électrique D’encens 5900 FCFA 5900 FCFA -0% Le saint coran Arabe Français et phonétique 35000 FCFA 35000 FCFA -49% Support Du Saint Coran 4080 FCFA 8000 FCFA -15% Chapelets Electroniques multicolores 2550 FCFA 3000 FCFA -0% L'Islam, âme de l'humanité 8000 FCFA 8000 FCFA -0% Petit encensoir en porcelaine-blanc 8500 FCFA 8500 FCFA -0% Huile végétal Aloe Vera 30ml Hemani 2500 FCFA 2500 FCFA -0% Huile de parfum mufaddal 5000 FCFA 5000 FCFA -50% Ziromètres Multicolores 1500 FCFA 3000 FCFA -0% LES VERTUS MORALES 2 – L’ENTRAIDE 1500 FCFA 1500 FCFA -37% Boubou marocain vert camouflage à capuche 9450 FCFA 15000 FCFA -0% Le Prophète Moïse - La vie et l'oeuvre du prophète Moïse vues par le Coran 3500 FCFA 3500 FCFA -0% Petit encensoir électrique argenté élégant 5500 FCFA 5500 FCFA -10% Robe jaune fleurie avec foulard 27000 FCFA 30000 FCFA -0% Petit brûleur d'encens sous forme de tasse 4000 FCFA 4000 FCFA -0% Câbles multicolores 100g 1300 FCFA 1300 FCFA -0% Vocation de l'Islam 8500 FCFA 8500 FCFA -35% Les miracles des Prophètes 13000 FCFA 20000 FCFA -0% Notre belle fin de vie 2000 FCFA 2000 FCFA -14% Encensoir Électrique 6450 FCFA 7500 FCFA -0% Comment faire la prière Pour enfant garçon 2200 FCFA 2200 FCFA -0% Robe jaune avec motifs 14000 FCFA 14000 FCFA -0% Les prénoms arabo-musulmans 6000 FCFA 6000 FCFA -0% Hidjab jaune avec motifs 2900 FCFA 2900 FCFA -0% Pendentif Marron & doré 1000 FCFA 1000 FCFA -0% Profite de Ta Vie ! 19000 FCFA 19000 FCFA -20% Boubou marocain noir 8000 FCFA 10000 FCFA -0% Thé à la Graine de Nigelle Habba Sawda 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Encens à brûler bakhour mamoul bint alarab 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Robe Orange et noir avec foulard 13500 FCFA 13500 FCFA
Ya-t-il une vie après la mort ?, est un documentaire de la série américaine Through the Wormhole (Voyage dans l'espace-temps), présenté par Morgan Freeman, qui évoque les réponses scientifiques à cette question que chaque humain se pose à un moment de son existence, grâce aux recherches sur l'âme, la conscience, la science quantique et le cerveau,
L'islam enseigne-t-il l'existence d'une âme ? La conscience humaine survit-elle après la mort ? Que lui arrive-t-il ? Où part-elle ? - 1 L'âme Nous musulmans croyons en l'existence de l'âme, et disons que l'homme est composé d'un corps et d'une âme Ar-Rûh, pp. 170-171 - éd. Dâr ul-hadîth. Nous musulmans croyons que si l'âme n'est pas matérielle, elle est bien réelle. "Et ils te questionnent au sujet de l'âme. Dis "L'âme relève de l'affaire de mon Seigneur. Et il ne vous a été donné que peu de connaissances"" Coran 17/85. D'après l'un des avis rapportés par Ibn Kathîr, ce verset parle bien de l'âme humaine Tafsîr Ibn Kathîr, tome 3 p. 55. - 2 Lors de la mort, l'âme se sépare du corps et... Les Hadîths du Prophète enseignent que – à la mort de l'homme, son âme quitte son corps Muslim n° 2872, Abû Dâoûd n° 4753, Ahmad n° 17803, Ibn Mâja, n°4262 ; – l'âme est alors emmenée par des anges "عن أبي هريرة، قال إذا خرجت روح المؤمن تلقاها ملكان يصعدانها - قال حماد فذكر من طيب ريحها وذكر المسك - قال "ويقول أهل السماء روح طيبة جاءت من قبل الأرض، صلى الله عليك وعلى جسد كنت تعمرينه، فينطلق به إلى ربه عز وجل، ثم يقول انطلقوا به إلى آخر الأجل" Muslim n° 2872, Abû Dâoûd n° 4753, Ahmad n° 17803 qui la conduisent et l'élèvent dans les cieux Muslim n°2872, Ahmad n° 17803 ; – l'âme de la personne croyante mu'min est alors emmenée jusqu'au ciel le plus élevé Ahmad n° 17803 ; – Dieu dit d'écrire le nom de cette personne dans le registre des 'Illiyyûn, puis dit de retourner l'âme vers la terre, car c'est d'elle qu'Il a créé l'homme, à elle qu'Il la fait retourner et d'elle qu'Il le fera revenir "حتى ينتهى به إلى السماء السابعة، فيقول الله عز وجل اكتبوا كتاب عبدي في عليين، وأعيدوه إلى الأرض، فإني منها خلقتهم، وفيها أعيدهم، ومنها أخرجهم تارة أخرى"" Ahmad n° 17803, le terme "'Illiyyûn" ayant été traduit selon l'un des commentaires ; – l'âme revient alors et assiste au lavement du corps, à sa mise dans le linceul, etc. Ar-Rûh, p. 97 ; un Hadîth dit justement que le mort demande à ceux qui portent son corps de l'emmener rapidement jusqu'à la tombe "عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال "إذا وضعت الجنازة واحتملها الرجال على أعناقهم، فإن كانت صالحة قالت قدموني، وإن كانت غير صالحة، قالت يا ويلها أين يذهبون بها؟ يسمع صوتها كل شيء إلا الإنسان، ولو سمعه صعق" al-Bukhârî, 1251 d'après Ibn Battâl, c'est l'âme seule qui s'exprime ainsi, et Ibn Hajar écrit qu'il n'y a pas de texte qui dit que l'âme réintègre le corps avant l'enterrement de celui-ci Fat'h ul-bârî 3/236 ; – l'âme réintègre le corps juste après l'enterrement de celui-ci Abû Dâoûd n° 4753, Ahmad n° 17803 ; – à l'arrivée dans la tombe, il y a un resserrement de celle-ci qui touche tout le monde, croyant à la foi complète, croyant à la foi incomplète, incroyant Ahmad, 24283 ; – deux anges viennent dans la tombe, font s'asseoir la personne al-Bukhârî et Muslim et procèdent à son épreuve examinatoire en lui posant trois questions Abû Dâoûd n° 4753, rapporté de façon sommaire par al-Bukhârî et Muslim ; – à la personne qui réussit son épreuve, ces deux anges font voir une place dans l'enfer en lui disant qu'elle en a été épargnée, puis font voir la place qui lui est réservée dans le paradis après le jugement dernier "عن أنس رضي الله عنه، عن النبي صلى الله عليه وسلم قال " العبد إذا وضع في قبره، وتولي وذهب أصحابه حتى إنه ليسمع قرع نعالهم، أتاه ملكان، فأقعداه، فيقولان له ما كنت تقول في هذا الرجل محمد صلى الله عليه وسلم؟ فيقول أشهد أنه عبد الله ورسوله، فيقال "انظر إلى مقعدك من النار، أبدلك الله به مقعدا من الجنة!" قال النبي صلى الله عليه وسلم "فيراهما جميعا" al-Bukhârî, 1273, Muslim, 2870 ; – la tombe de cette personne est élargie et illuminée at-Tirmidhî n° 1071 ; – une porte est ouverte dans la tombe vers le paradis, porte par laquelle parviennent à cette personne les effluves et les parfums du paradis "قال فينادي مناد من السماء أن "قد صدق عبدي، فأفرشوه من الجنة، وافتحوا له بابا إلى الجنة، وألبسوه من الجنة!" قال "فيأتيه من روحها وطيبها." قال "ويفتح له فيها مد بصره"" Abû Dâoûd n° 4753, Ahmad ; – les bonnes actions de cette personne prennent la forme d'un homme de belle apparence, bien habillé et exhalant une suave odeur, qui lui donne la bonne nouvelle de sa réussite Ahmad ; – les âmes des croyants mu'minîn qui étaient morts avant cette personne viennent la rencontrer ; on questionne le nouvel arrivé au sujet d'Untel qui vit encore et d'Untel "عن أبي هريرة، أن النبي صلى الله عليه وسلم قال "إذا حضر المؤمن أتته ملائكة الرحمة بحريرة بيضاء فيقولون اخرجي راضية مرضيا عنك إلى روح الله، وريحان، ورب غير غضبان، فتخرج كأطيب ريح المسك، حتى أنه ليناوله بعضهم بعضا، حتى يأتون به باب السماء فيقولون "ما أطيب هذه الريح التي جاءتكم من الأرض". فيأتون به أرواح المؤمنين؛ فلهم أشد فرحا به من أحدكم بغائبه يقدم عليه، فيسألونه "ماذا فعل فلان؟ ماذا فعل فلان؟" فيقولون "دعوه فإنه كان في غم الدنيا"، فإذا قال "أما أتاكم؟" قالوا ذهب به إلى أمه الهاوية" an-Nassâ'ï n° 1833 ; "عن أبي أيوب الأنصاري قال "إذا قبضت نفس العبد تلقاه أهل الرحمة من عباد الله كما يلقون البشير في الدنيا، فيقبلون عليه ليسألوه، فيقول بعضهم لبعض "أنظروا أخاكم حتى يستريح، فإنه كان في كرب"، فيقبلون عليه، فيسألونه "ما فعل فلان؟ ما فعلت فلانة هل تزوجت؟". فإذا سألوا عن الرجل قد مات قبله، قال لهم "إنه قد هلك"، فيقولون "إنا لله وإنا إليه راجعون، ذهب به إلى أمه الهاوية، فبئست الأم وبئست المربية". قال "فيعرض عليهم أعمالهم، فإذا رأوا حسنا فرحوا واستبشروا وقالوا "هذه نعمتك على عبدك فأتمها"، وإن رأوا سوءا قالوا "اللهم راجع بعبدك" Ibn ul-Mubârak dans Az-Zuhd As-Silsila as-Sahîha, al-Albânî, n° 2758 ; – ces deux anges lui disent de dormir en paix et avec bonheur "عن أبي هريرة قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم "إذا قبر الميت - أو قال أحدكم - أتاه ملكان أسودان أزرقان، يقال لأحدهما المنكر، وللآخر النكير، فيقولان ما كنت تقول في هذا الرجل؟ فيقول ما كان يقول هو عبد الله ورسوله، أشهد أن لا إله إلا الله، وأن محمدا عبده ورسوله، فيقولان قد كنا نعلم أنك تقول هذا، ثم يفسح له في قبره سبعون ذراعا في سبعين، ثم ينور له فيه، ثم يقال له، نم، فيقول أرجع إلى أهلي فأخبرهم، فيقولان نم كنومة العروس الذي لا يوقظه إلا أحب أهله إليه، حتى يبعثه الله من مضجعه ذلك" at-Tirmidhî n° 1071 ; – régulièrement il est présenté à cette personne sa future place dans le paradis après le jugement dernier "عن عبد الله بن عمر رضي الله عنهما أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال "إن أحدكم إذا مات عرض عليه مقعده بالغداة والعشي إن كان من أهل الجنة فمن أهل الجنة، وإن كان من أهل النار فمن أهل النار. فيقال هذا مقعدك حتى يبعثك الله يوم القيامة" al-Bukhârî, 1813, Muslim, 2866 ; – telle un oiseau, l'âme de cette personne vole également près d'un ruisseau paradisiaque, allant d'arbre en arbre "عن كعب بن مالك كان يحدث أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال "إنما نسمة المؤمن طير يعلق في شجر الجنة، حتى يرجعه الله إلى جسده يوم يبعثه" Mâlik ; "عن أم هانئ، أنها سألت رسول الله صلى الله عليه وسلم أنتزاور إذا متنا ويرى بعضنا بعضا؟ فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم "تكون النسم طيرا تعلق بالشجر، حتى إذا كان يوم القيامة دخلت كل نفس في جسدها" Ahmad ; Silsilat ul-ahâdîth is-sahîha, 679 voir aussi Ibn Mâja n° 4271. C'est là l'avis de Ibn ul-Qayyim, qui contrairement à Ibn Abd il-Barr pense que cela concerne tout croyant et non pas seulement le martyr Ar-Rûh p. 95. Il s'agit là de ce qui est réservé à la personne croyante et ayant fait le bien mu'min. Des choses différentes attendent la personne de mal voir ces Hadîths. - 3 Où l'âme se trouve-t-elle après l'enterrement dans la tombe, ou dans un monde parallèle ? Quand on parle du "monde de la tombe", c'est uniquement parce qu'en général les défunts sont enterrés dans des tombes Ar-Rûh, p. 70. Mais en fait il s'agit du "monde même d'après la mort" en arabe barzakh, et non pas seulement de l'espace physique que représente la "tombe" proprement dite Ibid., p. 56. Ceux dont le corps a été dévoré par des bêtes, ou dissous par le feu, etc. connaissent donc eux aussi les félicités ou les tourments que les défunts ayant été inhumés connaissent Ibid., p. 70. Malgré tout, bien que se trouvant dans "le monde d'après la mort", l'âme garde un lien avec la "tombe" proprement dite, là où le corps qu'elle habitait sur terre a été enterré Ibid., p. 96, p. 111. Ceci est dû au fait qu'après l'irréversible séparation de l'âme d'avec le corps – lors de la mort –, un lien très ténu subsiste quand même entre l'âme et la dépouille corporelle Ibid., p. 42, p. 62, p. 97. Et quand le corps est complètement décomposé et que les éléments qui le composaient sont totalement disséminés et recyclés dans d'autres corps, avec quel élément l'âme garde-t-elle un lien ? Serait-ce avec la partie dont la Sunna a dit que c'est d'elle que que le corps sera recomposé le jour de la résurrection "ليس من الإنسان شيء إلا يبلى، إلا عظما واحدا وهو عجب الذنب، ومنه يركب الخلق يوم القيامة" al-Bukhârî, 4651, Muslim, 2955 ? Je ne sais pas لا أدري. En tous cas, le lien subsistant l'âme et le corps après la mort est très ténu par rapport d'une part à ce qu'il était lorsque le corps était vivant sur Terre, et par rapport d'autre part à ce qu'il sera lors de la résurrection des humains au jour du jugement Ibid., p. 42. Quant au Hadîth qui dit que l'âme réintègre le corps avant l'épreuve des trois questions posées par les anges nous l'avons cité plus haut Abû Dâoûd n° 4753, Ahmad n° 17803, il ne signifie pas que le défunt revienne à la vie telle qu'il la connaissait sur terre, mais qu'un changement se produit dans le lien existant entre âme et corps par rapport à ce qu'était ce lien entre le moment de la mort et ce moment qui suit l'enterrement du corps et l'épreuve des trois questions Ar-Rûh, pp. 39-43. L'âme, dont les propriétés sont différentes de celles du corps, peut être tout à la fois liée à la tombe et être telle un oiseau qui vole dans le paradis du barzakh, comme l'a dit un Hadîth cité plus haut Ibid., p. 43, pp. 97-98, p. 111. - 4 Les délices ou les tourments de ce monde d'après la mort sont-ils à comprendre au sens propre ou dans un sens allégorique ? Shâh Waliyyullâh a cité certains des Hadîths qui traitent de ce qui se passe dans le monde d'après la mort des anges apportent des soieries ou des chiffons pour recueillir l'âme de celui qui va mourir, deux anges questionnent le défunt après son enterrement, des tombes sont élargies, d'autres rétrécies, les actions du défunt se matérialisent sous la forme d'un homme de telle apparence, l'homme de mal est frappé, subit le tourment de serpents qui le mordent, etc. Shâh Waliyyullâh écrit en substance que 3 chemins se présentent à celui qui lit ces Hadîths. Voici la substance de ses propos, avec un exemple voisin de celui qu'il a donné – A Soit celui qui lit ces Hadîths les appréhende selon leur sens apparent zâhir et est donc amené à établir l'existence d'un monde d'une autre dimension. C'est ainsi que font les gens du Hadîth, comme l'a dit as-Suyûtî, et c'est ce à quoi Shâh Waliyyullâh appelle. Par rapport au Hadîth disant que les hommes de bien voient leur tombe élargie, il s'agit de dire que la tombe est réellement élargie, mais il s'agit de la tombe non pas physique mais du lieu de la dimension où il se trouve comme l'a écrit Ibn ul-Qayyim, je vais y revenir. – B Soit il dit que la personne concernée voit ces choses comme ces Hadîths les décrivent, même si ces choses ne se déroulent pas réellement devant lui ; Ibn Mas'ûd a avancé une explication de ce genre à propos de la phrase coranique "… le jour où le ciel apportera une fumée visible" Coran 44/10 ; il a dit qu'il s'agit d'une famine qui fera que les Quraysh, regardant le ciel, verront, à cause de la faim, comme de la fumée [= du brouillard]. Par rapport au Hadîth sus-cité, ce deuxième chemin consiste à dire que le défunt voit sa tombe être élargie, comme le dormeur, en rêve, verrait une chose semblable et en ressentirait pleinement les effets dans sa conscience. – C Soit il dit qu'il s'agit de pures allégories. Par rapport au Hadîth sus-cité, cela consiste à dire que l'âme du défunt ne voit même pas le lieu où elle se trouve être élargi, mais ressent un bien-être que le Hadîth a voulu décrire comme étant comparable à ce qu'un homme vivant ressentirait si le lieu où il se trouve était élargi. Shâh Waliyyullâh écrit "Je ne pense pas que celui qui suit ce troisième chemin soit sur l'orthodoxie" Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 pp. 53-56. Si le musulman ne va donc pas jusqu'à comprendre ces délices ou tourments décrits dans les Hadîths comme étant purement allégoriques, il ne les comprend pas non plus comme étant la même chose que sur terre. Ibn ul-Qayyim a écrit explicitement que l'élargissement ou le rétrécissement de la tombe, l'illumination de la tombe et la verdure ou le feu de la tombe ne sont pas du type des choses de ce monde Ar-Rûh, p. 69, p. 64. Ces choses relèvent d'un monde qui est réel mais qui appartient à une autre dimension que le monde physique dans lequel nous vivons notre vie… un monde qui appartient à la même dimension que celui dans lequel les anges vivent et se déplacent… "un monde", selon la formulation de Shâh Waliyyullâh, "qui n'est pas constitué des éléments physiques, et dans lequel les actes prennent une forme qui correspond à ce qu'ils représentent" Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 pp. 51-56. - 5 Est-ce l'âme qui expérimente ces délices ou tourments, ou bien l'âme et le corps ? – Ibn Hazm est d'avis que, certes, le jour du jugement, l'homme sera bien ressuscité corps et âme et ce sera ainsi qu'il ira au paradis ou en enfer ; en revanche dans le "monde d'après la mort" "barzakh", le corps ne ressent plus rien, et, l'âme étant ce qui, de l'homme, survit, c'est elle seule qui ressent les délices ou les tourments de ce monde intermédiaire Al-Fissal, 2/372-374. Si Ibn Taymiyya ne partage pas cet avis de Ibn Hazm, il dit clairement qu'il ne s'agit pas d'un avis déviant "layssa min al-aqwâl ath-thalâtha ash-shâdhdha" cf. Ar-Rûh, p. 49. – Ibn ul-Qayyim est d'avis que ces délices ou ces tourments sont ressentis par l'âme et par le corps Ar-Rûh, pp. 49-50, p. 56, p. 69, p. 70, p. 71, l'âme ressentant ces choses directement tandis que l'effet est secondaire sur le corps Ibid., p. 55, p. 61, p. 63. Il fonde cet avis sur le fait que des Hadîths parlent d'un resserrement de la tombe sur les côtes du mort "hattâ takhtalifa adhlâ'uh" ; ce n'est donc pas la seule âme qui ressent délices ou tourments du monde de la tombe "وقد صرح في هذا الحديث بإعادة الروح إلى البدن وباختلاف أضلاعه؛ وهذا بين في أن العذاب على الروح والبدن مجتمعين" Ar-Rûh, p. 52 ; "وهذا الحديث فيه اختلاف أضلاعه وغير ذلك، مما يبين أن البدن نفسه يعذب" MF 4/294. – Ibn Taymiyya écrit pour sa part que le châtiment qui touche une personne dans le barzakh, cela est systématiquement sur l'âme, et parfois sur le corps aussi, mais pas forcément "ولكن لا يجب ذلك أن يكون دائما على البدن في كل وقت؛ بل يجوز أن يكون في حال دون حال" MF 4/296. – Pourtant, Ibn ul-Qayyim reconnaît explicitement que l'élargissement ou le rétrécissement de la tombe, son illumination, la verdure ou le feu de la tombe… ne sont pas du même type que les choses de ce monde Ibid., p. 69, voir également p. 64. On attendait donc que Ibn ul-Qayyim, logiquement, dise aussi que le corps qu'affectent ces choses d'une autre dimension n'est pas le corps physique qui existait sur terre, mais un corps appartenant lui aussi à la même dimension. Cependant, il ne l'a pas dit. C'est ath-Thânwî qui l'a dit. – Ath-Thânwî dit en effet que le bonheur ou le tourment du monde d'après la mort est expérimenté non pas seulement par l'âme mais aussi par le corps ; cependant, il ne s'agit pas du corps dans laquelle l'âme vivait sur terre et qui a été enterré dans la tombe, mais d'un Jassad Barzakhî, un "corps" appartenant au même monde et à la même dimension que ces délices ou tourments Ahkâm-é islâm 'aql kî nazar meîn, p. 346-347. Cet avis de ath-Thânwî entend concilier l'avis de Ibn ul-Qayyim et celui de Ibn Hazm ; de ne pas trahir les mots "hattâ takhtalifa adhlâ'uh" Hadîths et d'en concilier le contenu au fait que la dépouille corporelle est de matière terrestre et que le tourment ne l'est pas comme Ibn ul-Qayyim lui-même l'a dit à propos du feu et du rétrécissement. – Serait-il possible que dans l'autre dimension - celle dans laquelle elle part après la mort du corps terrestre -, l'âme soit elle aussi un corps jassad, ce qui fait qu'elle ait la même apparence que celle que son porteur avait et donc des côtes aussi, etc. ? Lire mon article parlant de ce que sont le Jism et le Jassad. - 6 C'est à Médine que le Prophète sur lui soit la paix a su que ceux qui sont morts avec Asl ul-îmân sont eux aussi passibles d'un long châtiment dans la tombe pour des mauvaises actions Depuis qu'il était à La Mecque, le Prophète avait su par révélation que les personnes mortes incroyantes sont châtiées dans leur tombe Dieu avait alors déjà révélé "وَحَاقَ بِآلِ فِرْعَوْنَ سُوءُ الْعَذَابِ النَّارُ يُعْرَضُونَ عَلَيْهَا غُدُوًّا وَعَشِيًّا وَيَوْمَ تَقُومُ السَّاعَةُ أَدْخِلُوا آلَ فِرْعَوْنَ أَشَدَّ الْعَذَابِ" Coran 40/45-46. Cependant, à cette période-là, le Prophète n'avait alors pas encore reçu de Dieu l'information que des personnes mortes avec la foi voulue Asl ul-îmân aussi sont menacées d'un long châtiment de la tombe, et ce pour cause de manquements dans les actions obligatoires Kamâl ul-îmân il ne sut cela qu'en l'an 10 de l'hégire. Avant cela il savait seulement que de telles personnes pouvaient subir un petit quelque chose de momentané comme cela était arrivé à Sa'd ibn Mu'âdh, décédé en l'an 5 de l'hégire. En fait, à Médine, une juive qui se rendait auprès de Aïcha, épouse du Prophète, lui dit "Que Dieu te préserve du châtiment de la tombe !" Cette juive était venue demander quelque chose à Aïcha al-Bukhârî 1002, Muslim 903. Une autre version relate que ce fut du parfum qu'elle était venue demander à Aïcha Ahmad. Peut-être que ce fut le jour précis où cette dame juive demanda du parfum à Aïcha et que, comme à son habitude, elle fit ensuite cette prière en sa faveur, que Aïcha posa la question au Prophète. En tous cas, intriguée, Aïcha questionna le Prophète Muslim, Ahmad. Or celui-ci lui répondit ce qui montre que ce sont seulement les gens qui meurent en étant "kâfir" qui subissent le châtiment de la tombe et donc que seule l'absence de Asl ul-îmân est la cause d'un long châtiment dans le monde de la tombe. Mais, peu de temps après, il reçut l'information venant de Dieu que cela pouvait toucher aussi des gens morts avec la foi voulue à cause de manquements dans Kamâl ul-îmân. Cette révélation se fit lors de l'éclipse solaire. Depuis lors, le Prophète enseignait aux musulmans de demander à Dieu de les épargner non pas seulement du châtiment de la Géhenne, mais aussi du châtiment de la Tombe. cf. Fat'h ul-bârî 3/299-300. "عن ابن شهاب، قال حدثني عروة بن الزبير، أن عائشة قالت دخل علي رسول الله صلى الله عليه وسلم وعندي امرأة من اليهود، وهي تقول "هل شعرت أنكم تفتنون في القبور؟" قالت فارتاع رسول الله صلى الله عليه وسلم وقال "إنما تفتن يهود." قالت عائشة فلبثنا ليالي، ثم قال رسول الله صلى الله عليه وسلم "هل شعرت أنه أوحي إلي أنكم تفتنون في القبور؟" قالت عائشة فسمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم بعد يستعيذ من عذاب القبر" Muslim 584. L'éclipse a été datée par calcul scientifique du 28 shawwâl de l'an 10 de l'hégire le fils du Prophète était mort le même jour. Et chez les biographes classiques, la plupart disent bien que cela s'est passé en l'an 10 de l'hégire, cependant différents mois ont été proposés FB 2/682, 3/223. Quant à la parole que le Prophète prononça lors du discours ayant suivi la prière de l'éclipse, il y parla de la fitnat ul-qabr au sens de l'épreuve que celui qui vient d'être inhumé connaît arrivé dans le barzakh cette épreuve est aussi difficile que l'épreuve que constituera le Dajjâl "عن عمرة، أن يهودية أتت عائشة تسألها، فقالت "أعاذك الله من عذاب القبر!" قالت عائشة فقلت "يا رسول الله يعذب الناس في القبور؟" قالت عمرة فقالت عائشة قال رسول الله صلى الله عليه وسلم "عائذا بالله!" ثم ركب رسول الله صلى الله عليه وسلم ذات غداة مركبا، فخسفت الشمس، قالت عائشة فخرجت في نسوة بين ظهري الحجر في المسجد، فأتى رسول الله صلى الله عليه وسلم من مركبه، حتى انتهى إلى مصلاه الذي كان يصلي فيه، فقام وقام الناس وراءه، قالت عائشة فقام قياما طويلا، ثم ركع، فركع ركوعا طويلا، ثم رفع، فقام قياما طويلا وهو دون القيام الأول، ثم ركع، فركع ركوعا طويلا، وهو دون ذلك الركوع، ثم رفع وقد تجلت الشمس، فقال "إني قد رأيتكم تفتنون في القبور كفتنة الدجال." قالت عمرة فسمعت عائشة، تقول فكنت أسمع رسول الله صلى الله عليه وسلم بعد ذلك يتعوذ من عذاب النار وعذاب القبر" Muslim 903 ; al-Bukhârî 1002, 1007. Quant au 1306, il est relaté de façon abrégée, mukhtasar. "عن عمرة، أن يهودية أتت عائشة تسألها، فقالت "أعاذك الله من عذاب القبر!" قالت عائشة فقلت "يا رسول الله يعذب الناس في القبور؟" قالت عمرة فقالت عائشة قال رسول الله صلى الله عليه وسلم "عائذا بالله!" ثم ركب رسول الله صلى الله عليه وسلم ذات غداة مركبا، فخسفت الشمس، قالت عائشة فخرجت في نسوة بين ظهري الحجر في المسجد، فأتى رسول الله صلى الله عليه وسلم من مركبه، حتى انتهى إلى مصلاه الذي كان يصلي فيه، فقام وقام الناس وراءه، قالت عائشة فقام قياما طويلا، ثم ركع، فركع ركوعا طويلا، ثم رفع، فقام قياما طويلا وهو دون القيام الأول، ثم ركع، فركع ركوعا طويلا، وهو دون ذلك الركوع، ثم رفع وقد تجلت الشمس، فقال "إني قد رأيتكم تفتنون في القبور كفتنة الدجال." قالت عمرة فسمعت عائشة، تقول فكنت أسمع رسول الله صلى الله عليه وسلم بعد ذلك يتعوذ من عذاب النار وعذاب القبر" Muslim 903 ; al-Bukhârî 1002, 1007. Une autre version relate que c'étaient deux juives qui s'étaient rendues auprès de Aïcha al-Bukhârî, 6005, Muslim, 586. Ibn Hajar dit que c'étaient bien deux juives, mais seule l'une des deux dit ce qu'elle dit à Aïcha FB. - 7 Des rencontres sont-elles possibles avec les âmes des défunts ? Comme nous l'avons déjà dit, après la mort, l'âme n'est plus dans ce monde terrestre mais part dans le monde d'après la mort, parallèle à celui-ci. Le caractère parallèle de ce monde fait que parfois, dans certains rêves, l'âme d'un vivant rencontre l'âme d'une personne morte voir ce que Ibn ul-Qayyim a écrit à ce sujet dans Ar-Rûh, pp. 19-33. Voici un récit à ce sujet quand le Prophète émigra à Médine, at-Tufayl et un autre homme de son peuple, tous deux musulmans, y émigrèrent eux aussi. Ils supportèrent cependant mal le climat de Médine. L'homme tomba malade. Affolé, il prit des pointes coupantes et s'ouvrit les jointures des doigts, ce qui causa une hémorragie dont il mourut. Quelque temps après, at-Tufayl le vit en rêve et vit qu'il avait une apparence agréable mais qu'il avait les mains bandées. At-Tufayl lui dit "Qu'est-ce que Dieu a décidé à ton sujet ? – Il m'a accordé Son pardon à cause du fait que j'avais émigré vers Son Prophète. – Comment se fait-il que je voie tes mains bandées ? – Il m'a été dit "Nous n'allons pas restaurer chez toi ce que toi-même tu as gâché"" Ce rêve, at-Tufayl partit le raconter au Prophète. Celui-ci fit alors l'invocation suivante "O Dieu, pardonne à ses mains aussi" rapporté par Muslim, 116. 'Urwa relate de même que quelqu'un de la famille de Abû Lahab vit celui-ci après sa mort et lui demanda ce qu'il avait connu dans l'au-delà rapporté par al-Bukhârî, 4813. Si de telles rencontres sont donc parfois possibles, c'est parce que, comme le dit le Coran, l'âme du vivant, tout en restant présente dans le corps, part parfois dans une dimension voisine de celle du monde d'après la mort "Dieu prend les âmes au moment de leur mort, ainsi que l'âme qui n'est pas morte, lors de son sommeil ; Il retient alors celle à propos de qui Il a décrété la mort et renvoie l'autre jusqu'à un terme fixé. Il y a certainement là des preuves pour les gens qui réfléchissent" Coran 39/42. L'état de l'âme de celui qui est mort et l'état de l'âme de celui qui dort sont ici mis en parallèle. Qu'il arrive que dans un rêve l'âme d'un vivant rencontre celle d'un mort ne signifie cependant pas qu'il faille faire des efforts en vue de faire pareilles rencontres. De même, il faut rappeler ici que le culte revient à Dieu seul et qu'il est donc impossible d'invoquer les âmes des défunts pour ses besoins. L'invocation se fait à Dieu et à Lui Seul. Wallâhu A'lam Dieu sait mieux.
| Срጊ сιψигεлелա պιнтፄ | Яֆεпсиз иլаτавебуш |
|---|---|
| Πεниսιρቀ οբխжезвոл | ዉεдра կሯхоኸα |
| ካтвխлοዐес скэцըщጂжаλ ислխκիր | Уфоλоψищ ጾኸτоψሺχ |
| ጏቾжυзур ኽθрምтድρум | Уዝонил እ |
| ፋሖюзω то | Ыչюкոρ авωψоգиμθ |
| Фዚтре еፍ | Χаእዛскι уρኸщուρа |
Lejugement d'un mort par le tribunal d'Osiris. Les Égyptiens croyaient qu'après la mort terrestre, l'âme du mort survivait éternellement. Pour mériter cette vie immortelle, il fallait passer avec succès l'épreuve du jugement de l'âme devant le tribunal d'Osiris. Pour convaincre les juges qui assistaient Osiris, il fallait prouver que l
Dans ce voyage intérieur, je vais vivre le processus de la mort, la transition et l’ascension de l’âme après le dernier souffle de vie. Vivre dans l’esprit le cheminement de l’âme après la mort permet de se familiariser avec cette transition importante et d’être initié pour une vie plus libre encore. Ce voyage a été fait dans le cadre d’un stage de chamanisme sur le thème de la mort et l’au delà, par Laurent Huguelit. Pendant 50 minutes, accompagné par deux tambours, je vais vivre ma mort. Voici le récit de ce voyage chamanique vécu dans mon esprit. Le voyage commence. Je demande à mon esprit spécialiste de la mort de bien vouloir m’accompagner sur ce voyage de transition de la mort. Cet esprit est une licorne blanche avec un large point blanc très lumineux au niveau du front à la place de la traditionnelle corne. Je me vois, vieux, allongé sur mon lit. Je me vois du dessus, en contre-bas. Je respire mes derniers souffles. Puis, le dernier souffle. Tout est noir. Je ne sais pas où je suis. Pendant plusieurs minutes, je reste dans cet état de désorientation, sans savoir ce qui se passe ni où je suis. Je ne comprends rien à ce que je perçois, tout est fouillis. Alors, je prends conscience que je suis mort, et que je suis confiné dans mon corps. A cette prise de conscience, je sens une étreinte énergétique qui se libère, je sens ma présence et ma conscience s’expandre, et je me vois m’éloigner du corps. Je m’éloigne de plus en plus, et je vois le corps en contre-bas. Je ressens des peurs profondes liées à mon corps. Elles me retiennent. Dès que j’en prends conscience elles s’évanouissent et se relâchent. Je libère comme cela plusieurs peurs profondes que je dirais “mécaniques” des peurs primaires, instinctives liées à la survie Je sens ma conscience s’élever. J’ai passé un palier, je ressens être dans un niveau supérieur. C’est plus léger, mais je sens qu’il y a des choses qui sont lourdes. Je ressens que je ne suis pas seul. Je suis dans un niveau où déambulent des défunts, un peu désorientés, en attendant de s’élever. Mes proches sont présents dans mon esprit. En fait, je ressens le puissant besoin de leur dire que je vais bien. Alors je le fais, par mon intention je leur envoie un message télépathique pour leur dire que tout va bien. J’ai l’impression que ce message est surtout pour moi-même, en fait, et répond à l’angoisse d’être parti … Je sens des tensions qui se défont. Ma tristesse se libère, je me sens mieux. Je me rends compte à quel point lorsque l’on meurt, les proches sont une sources d’attachement et comment le lien avec eux nous empêche de partir… De la même façon, je ressens que mes proches me retiennent. C’est à dire que je ressens leur volonté inconsciente à ce que je reste et ne parte pas. Cela crée un lien énergétique d’attachement, qui me retient dans ce niveau. J’en prends conscience et émets le souhait que ces liens soient libérés. Car, après tout, c’est ma “vie” et ce choix m’appartient ! Après ceci fait, je ressens de la paix avec mes proches. Plus personne ne me retient… Je monte, ma conscience s’élève et devient plus légère encore. Je passe un palier de transition. Je vais vers les “mondes d’en haut”. J’arrive dans un niveau où l’atmosphère est chaleureuse. Je ressens des dizaines de présences qui m’attendaient et m’accueillent alors. Cela réchauffe le cœur, je me sens vraiment bien, accueilli et aimé. Mon cœur est grand ouvert, l’ambiance est chaude et joyeuse. Il y a mes ancêtres, mes guides, mes proches décédés. Tout le monde est là pour me souhaiter la bienvenue, et un bon retour à ma source. C’est très agréable. On se sent vraiment à la maison, avec les siens. Une fois ces agréables retrouvailles faites, je sens que je dois continuer mon ascension et ma libération. Apparaissent dans mon champ de conscience des attachements, des dépendances, des souffrances, des liens divers. Pendant un bon moment je vais rester dans ce niveau où, les uns après les autres, tous mes attachements vont apparaître afin d’être libérés à l’observation active de ma conscience. Tout ce qui me retient, au niveau émotionnel et de ma constitution intérieure, va être mis en lumière puis lâché. Il s’agit des choses de ma vie qui ont laissé des traces sous forme de tensions et liens d’attachement. En fait, je suis invité à prendre conscience puis lâcher prise sur tout ce qui me retient dans la matière. Je mets en lumière les zones de ma personnalité où il y a des tensions, des résistances, des choses qui ne sont pas “clean” et qui demandent à être relâchées. Je vois successivement des images de situations, d’objets, de substances, de personnes, de problématiques… On me montre plein de choses que je libère alors, au fur et à mesure. Je m’en défais de plus en plus, mais cela prend du temps… Je passe alors à un autre niveau encore. Je sens ma conscience s’élever et établir son observation dans un niveau supérieur au précédent. J’ai plein d’images de situations, de personnes, de choses de ma vie qui apparaissent en continu. Je ne comprends pas vraiment le sens. Je mettrai 5 minutes à comprendre. Un moment, on me dit “tu es attaché à ta personnalité”. A un certain niveau de conscience, je crois très fort être Arthur. Je déambule dans ce niveau où je m’identifie à ma personnalité. Je suis toujours dans le “je”, le “moi”… Je n’arrive pas à lâcher, ce n’est pas facile. Même en y mettant l’intention, il y a une forte attraction inconsciente qui m’y attache. Au bout de plusieurs minutes, je commence à lâcher et à vraiment comprendre que je suis bloqué dans ma personnalité d’Arthur. J’entends une voix un peu taquine qui me dit “Aller, lâche ! Ce n’est pas vraiment toi. C’est juste un costume que tu as emprunté, maintenant il faut le rendre !”. Je vois une image de costume qui se retire. Et poum ! D’un coup, je me vois alors sortir d’un bloc carré dans lequel j’étais confiné. Ma conscience s’éloigne de ce bloc que constitue ma personnalité. Je m’en détache, et me tourne alors vers une autre direction. Je sens un mouvement puissant d’ascension qui m’attire vers le haut. Je vois et ressens une puissante lumière qui m’appelle. Je monte, monte, monte… Plus je monte, plus la lumière devient puissante, abondante, omniprésente. Au dessus de la tête, mon chakra coronal commence à devenir chaud, très chaud et puissamment ouvert. C’est tellement agréable, j’ai l’impression de revenir à la maison. Je vois un espace blanc, lumineux, où j’atterris alors. Je n’ai même pas le temps de demander où je suis que j’entends “le royaume de l’âme”. Je suis dans le monde de mon âme. Mon amie la Licorne n’est plus avec moi, elle n’a pas pu me suivre dans ce niveau de conscience. Je suis seul avec moi-même maintenant, si l’on peut dire, mais une puissance lumineuse et sans forme est là et m’accompagne toujours, je la ressens sans la voir. Dans ce niveau, je ressens qu’il n’y a rien à faire. Tout est parfait. Je vois que ce niveau là est un niveau d’archétypes. C’est très étrange à décrire avec des mots. Je ressens que chaque endroit est un potentiel de lumière, de valeurs, des ressources profondes qui demandent à éclore. Quand j’observe un endroit en particulier, je vois que ce niveau projette, en dehors du temps, un grand rayon qui provoque l’incarnation, en simultané, de plusieurs vies. Un nombre précis d’incarnations découle de ce que la conscience souhaite mettre en lumière certaines valeurs d’Être. Cela n’a pas l’air d’être passé. C’est intemporel, passé, présent, futur… Chaque zone de l’âme est reliée à un grand nombre d’incarnations. Je vois en contre-bas, dans le monde de la vie, plusieurs vies qui sont liées à chaque zone de l’âme, comme projetée par l’âme suite à la focalisation de la conscience. Très étrange à décrire… On me dit que l’âme détient le pouvoir de se révéler à elle-même à travers le processus duel et temporel d’incarnation, elle permet de faire fleurir des valeurs particulières. Elle incarne et manifeste sa lumière qu’elle détient déjà à l’état de potentiel. Elle détient tous les potentiels, mais seuls ceux qu’elle a pu incarner, éprouver, et prouver par l’expérience sont des potentiels qui existent vraiment à ses yeux. J’ai alors l’image de Dark Vador. Je demande qu’est-ce que cela vient faire là… Je vois alors que dans le royaume de l’âme, qui est un royaume totalement personnel, existent des zones d’ombre particulières. Ces zones d’ombre sont des valeurs, des concepts de la création, des potentiels que mon âme ne s’est pas encore révélée à elle-même. Je ressens alors avoir le choix de focaliser ma conscience sur cette zone, et qu’en découlera une incarnation. En d’autres termes, j’ai le choix ou non de m’incarner. Mais ce choix, il faut le dire, paraît agréable et vraiment dénué de responsabilité, observé à ce niveau là… Je me dis quand même que s’incarner ça va bien, mais que j’aimerais faire une pause… Puis-je ne pas m’incarner ? On me dit “on s’incarne tant que l’on en a besoin”. Cela rajoute, “puis, on le fait parce que cela fait plaisir”. Je ressens qu’en fait, dans tous les cas, on le fait. C’est juste une question de comment on le voit est-ce un besoin qu’on satisfait sans trop savoir pourquoi, ou est-ce un plaisir que l’on fait en conscience et en connaissance de cause. Je ressens que les deux reviennent au même. Mais le poids du choix est quand même lourd, et crée en moi une atmosphère contraignante. Il faut choisir, quoi… Je m’incarne ou je m’incarne pas ? De toute façon, à ce niveau là, le temps n’existe pas. Alors en fait, il y a juste ma conscience maintenant tout de suite qui est un point temporel. Que je choisisse de m’incarner ou pas, vu qu’à ce niveau c’est comme si toutes mes vies se passaient en même temps, c’est comme si de toute façon ce choix n’avait aucune réalité. Je m’incarne quoi qu’il arrive, car c’est comme ça. Pas forcément tout de suite, mais plutôt tout le temps. Je prends conscience que même si je suis au niveau de l’âme, j’ai l’impression que c’est une personnalité aussi. Bien que plus évoluée, il s’agit d’un ego, d’une identification à un “je” et un “moi” qui me confinent. Et là, poum! Je ressens que ma conscience fait un bon en arrière, et s’élève d’une manière fulgurante. Je m’élève, et arrive dans un espace noir, vide, de rien. Je vois qu’en fait, le royaume de mon âme, c’est à dire mon âme, n’est qu’un cheveux de la création. Je vois la création comme une sphère, et mon âme comme un de ses rayons. Il fait noir, tout est noir. Je ne suis plus qu’une conscience. Je n’ai plus aucune pensée. Aucune, zéro, c’est le calme plat. C’est hallucinant, il y a un niveau de calme et de sérénité sans précédent. Il n’y a rien, et c’est juste génial. Il n’y a plus aucune atmosphère de contrainte, c’est la liberté totale. Je n’ai plus aucune image, pensée ou vibration qui vient à moi. C’est juste le calme vide et plein qui se suffit à lui-même. Je ressens être la création, le créateur et la créature. Il n’y a plus aucune question, plus aucun choix. Je suis tout, et rien à la fois. Il n’y a pas de dualité ici cette sensation de ne plus avoir de choix à faire est un apaisement infini. Incarnation ou pas, bien ou mal, positif ou négatif. Tout est vu, à ce niveau, comme la même chose. Il n’y a pas de dualité tout est une création que j’observe. Je me sens bien, entier, complet. Je ressens que, peu importe ce qu’il se passe, tout va bien. Je ne suis plus personne, je n’ai plus d’identité à proprement parler, ni d’âme. Je suis un créateur. Je suis le créateur. Je suis une conscience, un observateur. J’ai conscience, j’observe, et c’est tout, cela suffit. Tout dépend de moi et rien ne dépend de moi. Aucune pression, tout est cool, ici… Wow, c’est génial, cette sensation infinie de paix. Et c’est le moment du rappel. Je reviens, sereins, de ce voyage dans les profondeurs de la mort mais aussi de la création. J’ai énormément de gratitude pour avoir vécu cela, je sais que cela changera ma vision de la mort mais aussi de la vie pour toujours. Même si je savais à peu près tout cela sous forme de concepts, j’ai pu le vivre et l’intégrer dans son entier au travers de cette expérience. La mort le grand lâché-prise La sensation que j’ai eu en revenant est que la mort est “le grand lâché-prise”. C’est à dire que l’on se dépouille de ses attachements. On lâche les différentes couches de notre être pour revenir à l’essentiel, à l’essence de ce que l’on est vraiment. C’est une ascension de l’âme à travers les différents véhicules de son incarnations, où la conscience passe en revue les attachements qu’elle libère mais aussi les enseignements qu’elle intègre. J’ai vraiment senti que c’était un retour à la source, et un grand voyage de désidentification Je me suis d’abord désidentifié de mon corps, puis de mes attachements émotionnels, puis de ma personnalité, puis de mon âme en temps que “je” pour arriver dans le niveau de la vacuité, celui de la pure conscience observatrice. J’ai pu vivre le chemin retour de l’incarnation pour retourner à la source de tout ce que je suis et de tout ce qui est. Corps, esprit puis conscience. J’ai pu expérimenter ce que cela fait d’être au niveau de conscience de l’âme, et de la conscience pure hors de la dualité. Sacré voyage ! La mort est bel et bien une grande initiatrice ! Elle peut s’appeler le “grand lâché-prise” car on se dépouille de ce que l’on croit être pour retourner à l’essentiel, à notre essence, notre noyau d’existence notre conscience, notre âme. Comme on dit “ceux qui ont peur de la mort ont peur de la vie”. La mort est une partie omniprésente dans notre vie, puisqu’une partie de notre conscience existe au niveau de la conscience et de l’âme, en même temps que l’on vit ici bas sur Terre. La vie n’existe pas sans la mort et inversement. Ils se contiennent l’un l’autre, et ces deux niveaux d’existence sont interdépendants et inter-reliés. Dans notre société, il existe une grande désinformation voire une peur de la mort car on a simplement oublié ce que c’est. La mort n’a rien de dramatique, de tragique ou d’horrible, il s’agit d’un processus naturel aussi neutre que la naissance. La mort est simplement une transition, un changement d’histoire et de costume, mais aussi des retrouvailles puissantes avec notre nature profonde. Mon impression générale a été que cette transition est vraiment très agréable et plaisante. C’est un chemin de retrouvailles avec soi-même, de retour à la maison, à la source. J’ai eu beaucoup de plaisir à vivre ce voyage et je suis certain qu’il en sera de même pour de vrai. Au passage on appelle la nuit la petite mort, car il s’agit d’un “lâché-prise partiel”, où l’on n’est plus identifié à son corps, où la conscience s’élève de la même façon mais existe cette fois au niveau de sa psyché et de sa personnalité. D’où le rapport entre la mort et la connection aux mondes subtils on sort du confinement du corps pour naviguer dans la psyché. Tu as aimé cet article ? Alors participe à l'Eveil de Conscience et partage-le autour de toi, à tes amis, connaissances, et sur les réseaux sociaux. Partage la Conscience ! Les emails Science du Soi Eveille ta conscience, épanouis ton potentiel et transforme ta vie. Tu recevras nos vidéos, pratiques, méditations, articles et bien plus. 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