LeVoyage de l'Âme après la Mort. Reference : 0545lHSD7. 2500 frs 2500 frs (0) Ajouter au panier . Partager : Description. Details du produit. Avis

Le Voyage de l'Âme après la Mort Reference 0545lHSD7 Description Details du produit Avis Ce livre est important car il traite d'un domaine à propos duquel la plupart des gens connaissent très peu de choses mais qui est pourtant d'un intérêt vital pour tous les êtres souligne ce qui arrive à l'âme humaine à partir de l'instant de la mort jusqu'à l'arrivée du Jour du décrit le processus de la mort en lui-même, la relation exacte de l'âme au corps, les états de l'âme après son départ de ce monde, et la nature de la relation qui s'établit entre la mort et ceux qui sont encore en Mabrouk, célèbre savante Egyptienne contemporaine, a brillamment abrégée une oeuvre classique du grand savant médiéval Ibn al-Qayyim al-Jawziyya qui fut un remarquable étudiante de Ibn Taymiyya. Auteurs Layla MABROUK Editeur Essalam Hauteur 18 cm Largeur 11 cm Année 2004 Page 78 Etat Neuf Ce livre est important car il traite d'un domaine à propos duquel la plupart des gens connaissent très peu de choses mais qui est pourtant d'un intérêt vital pour tous les êtres souligne ce qui arrive à l'âme humaine à partir de l'instant de la mort jusqu'à l'arrivée du Jour du décrit le processus de la mort en lui-même, la relation exacte de l'âme au corps, les états de l'âme après son départ de ce monde, et la nature de la relation qui s'établit entre la mort et ceux qui sont encore en Mabrouk, célèbre savante Egyptienne contemporaine, a brillamment abrégée une oeuvre classique du grand savant médiéval Ibn al-Qayyim al-Jawziyya qui fut un remarquable étudiante de Ibn Taymiyya. -0% Superman Eau de Parfum 50ml 3500 FCFA 3500 FCFA -0% Abaya rahma rose orangé 22000 FCFA 22000 FCFA -0% Lettres aux mariés 13000 FCFA 13000 FCFA -0% Autour du Coran 5000 FCFA 5000 FCFA -15% Encensoir Électrique couleur or très élégant 8500 FCFA 10000 FCFA -0% Qamis blanc avec cape saoudienne verte 17000 FCFA 17000 FCFA -0% Les Histoires des Prophètes Racontées aux Enfants 25000 FCFA 25000 FCFA -0% 36 récits prophétiques destinés aux jeunes 6600 FCFA 6600 FCFA -0% Huile de parfum saddat 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Huile de Fenugrec 30mL Naturelle Hemani 2500 FCFA 2500 FCFA -25% Babouche homme marron 15000 FCFA 20000 FCFA -0% Comment le Prophète jeunait le Ramadan 5000 FCFA 5000 FCFA -25% Magnifique robe blanche d'été avec foulard 7500 FCFA 10000 FCFA -37% Boubou marocain vert clair à capuche 9450 FCFA 15000 FCFA -0% Pendentif en bois sous forme de main 1000 FCFA 1000 FCFA -25% Belle robe d'été noir avec foulard 7500 FCFA 10000 FCFA -0% L'Authentique de l'Exégèse d'Ibn Kathir 90000 FCFA 90000 FCFA -0% Huile de Parfum Superman par al Rehab 2500 FCFA 2500 FCFA -0% Bonnet croisé à bande de couleur marron clair 2500 FCFA 2500 FCFA -0% Dictionnaire Arabe Français 17000 FCFA 17000 FCFA -0% Encensoir- Brûleur électrique D’encens 5900 FCFA 5900 FCFA -0% Le saint coran Arabe Français et phonétique 35000 FCFA 35000 FCFA -49% Support Du Saint Coran 4080 FCFA 8000 FCFA -15% Chapelets Electroniques multicolores 2550 FCFA 3000 FCFA -0% L'Islam, âme de l'humanité 8000 FCFA 8000 FCFA -0% Petit encensoir en porcelaine-blanc 8500 FCFA 8500 FCFA -0% Huile végétal Aloe Vera 30ml Hemani 2500 FCFA 2500 FCFA -0% Huile de parfum mufaddal 5000 FCFA 5000 FCFA -50% Ziromètres Multicolores 1500 FCFA 3000 FCFA -0% LES VERTUS MORALES 2 – L’ENTRAIDE 1500 FCFA 1500 FCFA -37% Boubou marocain vert camouflage à capuche 9450 FCFA 15000 FCFA -0% Le Prophète Moïse - La vie et l'oeuvre du prophète Moïse vues par le Coran 3500 FCFA 3500 FCFA -0% Petit encensoir électrique argenté élégant 5500 FCFA 5500 FCFA -10% Robe jaune fleurie avec foulard 27000 FCFA 30000 FCFA -0% Petit brûleur d'encens sous forme de tasse 4000 FCFA 4000 FCFA -0% Câbles multicolores 100g 1300 FCFA 1300 FCFA -0% Vocation de l'Islam 8500 FCFA 8500 FCFA -35% Les miracles des Prophètes 13000 FCFA 20000 FCFA -0% Notre belle fin de vie 2000 FCFA 2000 FCFA -14% Encensoir Électrique 6450 FCFA 7500 FCFA -0% Comment faire la prière Pour enfant garçon 2200 FCFA 2200 FCFA -0% Robe jaune avec motifs 14000 FCFA 14000 FCFA -0% Les prénoms arabo-musulmans 6000 FCFA 6000 FCFA -0% Hidjab jaune avec motifs 2900 FCFA 2900 FCFA -0% Pendentif Marron & doré 1000 FCFA 1000 FCFA -0% Profite de Ta Vie ! 19000 FCFA 19000 FCFA -20% Boubou marocain noir 8000 FCFA 10000 FCFA -0% Thé à la Graine de Nigelle Habba Sawda 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Encens à brûler bakhour mamoul bint alarab 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Robe Orange et noir avec foulard 13500 FCFA 13500 FCFA

Ya-t-il une vie après la mort ?, est un documentaire de la série américaine Through the Wormhole (Voyage dans l'espace-temps), présenté par Morgan Freeman, qui évoque les réponses scientifiques à cette question que chaque humain se pose à un moment de son existence, grâce aux recherches sur l'âme, la conscience, la science quantique et le cerveau,

L'islam enseigne-t-il l'existence d'une âme ? La conscience humaine survit-elle après la mort ? Que lui arrive-t-il ? Où part-elle ? - 1 L'âme Nous musulmans croyons en l'existence de l'âme, et disons que l'homme est composé d'un corps et d'une âme Ar-Rûh, pp. 170-171 - éd. Dâr ul-hadîth. Nous musulmans croyons que si l'âme n'est pas matérielle, elle est bien réelle. "Et ils te questionnent au sujet de l'âme. Dis "L'âme relève de l'affaire de mon Seigneur. Et il ne vous a été donné que peu de connaissances"" Coran 17/85. D'après l'un des avis rapportés par Ibn Kathîr, ce verset parle bien de l'âme humaine Tafsîr Ibn Kathîr, tome 3 p. 55. - 2 Lors de la mort, l'âme se sépare du corps et... Les Hadîths du Prophète enseignent que – à la mort de l'homme, son âme quitte son corps Muslim n° 2872, Abû Dâoûd n° 4753, Ahmad n° 17803, Ibn Mâja, n°4262 ; – l'âme est alors emmenée par des anges "عن أبي هريرة، قال إذا خرجت روح المؤمن تلقاها ملكان يصعدانها - قال حماد فذكر من طيب ريحها وذكر المسك - قال "ويقول أهل السماء روح طيبة جاءت من قبل الأرض، صلى الله عليك وعلى جسد كنت تعمرينه، فينطلق به إلى ربه عز وجل، ثم يقول انطلقوا به إلى آخر الأجل" Muslim n° 2872, Abû Dâoûd n° 4753, Ahmad n° 17803 qui la conduisent et l'élèvent dans les cieux Muslim n°2872, Ahmad n° 17803 ; – l'âme de la personne croyante mu'min est alors emmenée jusqu'au ciel le plus élevé Ahmad n° 17803 ; – Dieu dit d'écrire le nom de cette personne dans le registre des 'Illiyyûn, puis dit de retourner l'âme vers la terre, car c'est d'elle qu'Il a créé l'homme, à elle qu'Il la fait retourner et d'elle qu'Il le fera revenir "حتى ينتهى به إلى السماء السابعة، فيقول الله عز وجل اكتبوا كتاب عبدي في عليين، وأعيدوه إلى الأرض، فإني منها خلقتهم، وفيها أعيدهم، ومنها أخرجهم تارة أخرى"" Ahmad n° 17803, le terme "'Illiyyûn" ayant été traduit selon l'un des commentaires ; – l'âme revient alors et assiste au lavement du corps, à sa mise dans le linceul, etc. Ar-Rûh, p. 97 ; un Hadîth dit justement que le mort demande à ceux qui portent son corps de l'emmener rapidement jusqu'à la tombe "عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال "إذا وضعت الجنازة واحتملها الرجال على أعناقهم، فإن كانت صالحة قالت قدموني، وإن كانت غير صالحة، قالت يا ويلها أين يذهبون بها؟ يسمع صوتها كل شيء إلا الإنسان، ولو سمعه صعق" al-Bukhârî, 1251 d'après Ibn Battâl, c'est l'âme seule qui s'exprime ainsi, et Ibn Hajar écrit qu'il n'y a pas de texte qui dit que l'âme réintègre le corps avant l'enterrement de celui-ci Fat'h ul-bârî 3/236 ; – l'âme réintègre le corps juste après l'enterrement de celui-ci Abû Dâoûd n° 4753, Ahmad n° 17803 ; – à l'arrivée dans la tombe, il y a un resserrement de celle-ci qui touche tout le monde, croyant à la foi complète, croyant à la foi incomplète, incroyant Ahmad, 24283 ; – deux anges viennent dans la tombe, font s'asseoir la personne al-Bukhârî et Muslim et procèdent à son épreuve examinatoire en lui posant trois questions Abû Dâoûd n° 4753, rapporté de façon sommaire par al-Bukhârî et Muslim ; – à la personne qui réussit son épreuve, ces deux anges font voir une place dans l'enfer en lui disant qu'elle en a été épargnée, puis font voir la place qui lui est réservée dans le paradis après le jugement dernier "عن أنس رضي الله عنه، عن النبي صلى الله عليه وسلم قال " العبد إذا وضع في قبره، وتولي وذهب أصحابه حتى إنه ليسمع قرع نعالهم، أتاه ملكان، فأقعداه، فيقولان له ما كنت تقول في هذا الرجل محمد صلى الله عليه وسلم؟ فيقول أشهد أنه عبد الله ورسوله، فيقال "انظر إلى مقعدك من النار، أبدلك الله به مقعدا من الجنة!" قال النبي صلى الله عليه وسلم "فيراهما جميعا" al-Bukhârî, 1273, Muslim, 2870 ; – la tombe de cette personne est élargie et illuminée at-Tirmidhî n° 1071 ; – une porte est ouverte dans la tombe vers le paradis, porte par laquelle parviennent à cette personne les effluves et les parfums du paradis "قال فينادي مناد من السماء أن "قد صدق عبدي، فأفرشوه من الجنة، وافتحوا له بابا إلى الجنة، وألبسوه من الجنة!" قال "فيأتيه من روحها وطيبها." قال "ويفتح له فيها مد بصره"" Abû Dâoûd n° 4753, Ahmad ; – les bonnes actions de cette personne prennent la forme d'un homme de belle apparence, bien habillé et exhalant une suave odeur, qui lui donne la bonne nouvelle de sa réussite Ahmad ; – les âmes des croyants mu'minîn qui étaient morts avant cette personne viennent la rencontrer ; on questionne le nouvel arrivé au sujet d'Untel qui vit encore et d'Untel "عن أبي هريرة، أن النبي صلى الله عليه وسلم قال "إذا حضر المؤمن أتته ملائكة الرحمة بحريرة بيضاء فيقولون اخرجي راضية مرضيا عنك إلى روح الله، وريحان، ورب غير غضبان، فتخرج كأطيب ريح المسك، حتى أنه ليناوله بعضهم بعضا، حتى يأتون به باب السماء فيقولون "ما أطيب هذه الريح التي جاءتكم من الأرض". فيأتون به أرواح المؤمنين؛ فلهم أشد فرحا به من أحدكم بغائبه يقدم عليه، فيسألونه "ماذا فعل فلان؟ ماذا فعل فلان؟" فيقولون "دعوه فإنه كان في غم الدنيا"، فإذا قال "أما أتاكم؟" قالوا ذهب به إلى أمه الهاوية" an-Nassâ'ï n° 1833 ; "عن أبي أيوب الأنصاري قال "إذا قبضت نفس العبد تلقاه أهل الرحمة من عباد الله كما يلقون البشير في الدنيا، فيقبلون عليه ليسألوه، فيقول بعضهم لبعض "أنظروا أخاكم حتى يستريح، فإنه كان في كرب"، فيقبلون عليه، فيسألونه "ما فعل فلان؟ ما فعلت فلانة هل تزوجت؟". فإذا سألوا عن الرجل قد مات قبله، قال لهم "إنه قد هلك"، فيقولون "إنا لله وإنا إليه راجعون، ذهب به إلى أمه الهاوية، فبئست الأم وبئست المربية". قال "فيعرض عليهم أعمالهم، فإذا رأوا حسنا فرحوا واستبشروا وقالوا "هذه نعمتك على عبدك فأتمها"، وإن رأوا سوءا قالوا "اللهم راجع بعبدك" Ibn ul-Mubârak dans Az-Zuhd As-Silsila as-Sahîha, al-Albânî, n° 2758 ; – ces deux anges lui disent de dormir en paix et avec bonheur "عن أبي هريرة قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم "إذا قبر الميت - أو قال أحدكم - أتاه ملكان أسودان أزرقان، يقال لأحدهما المنكر، وللآخر النكير، فيقولان ما كنت تقول في هذا الرجل؟ فيقول ما كان يقول هو عبد الله ورسوله، أشهد أن لا إله إلا الله، وأن محمدا عبده ورسوله، فيقولان قد كنا نعلم أنك تقول هذا، ثم يفسح له في قبره سبعون ذراعا في سبعين، ثم ينور له فيه، ثم يقال له، نم، فيقول أرجع إلى أهلي فأخبرهم، فيقولان نم كنومة العروس الذي لا يوقظه إلا أحب أهله إليه، حتى يبعثه الله من مضجعه ذلك" at-Tirmidhî n° 1071 ; – régulièrement il est présenté à cette personne sa future place dans le paradis après le jugement dernier "عن عبد الله بن عمر رضي الله عنهما أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال "إن أحدكم إذا مات عرض عليه مقعده بالغداة والعشي إن كان من أهل الجنة فمن أهل الجنة، وإن كان من أهل النار فمن أهل النار. فيقال هذا مقعدك حتى يبعثك الله يوم القيامة" al-Bukhârî, 1813, Muslim, 2866 ; – telle un oiseau, l'âme de cette personne vole également près d'un ruisseau paradisiaque, allant d'arbre en arbre "عن كعب بن مالك كان يحدث أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال "إنما نسمة المؤمن طير يعلق في شجر الجنة، حتى يرجعه الله إلى جسده يوم يبعثه" Mâlik ; "عن أم هانئ، أنها سألت رسول الله صلى الله عليه وسلم أنتزاور إذا متنا ويرى بعضنا بعضا؟ فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم "تكون النسم طيرا تعلق بالشجر، حتى إذا كان يوم القيامة دخلت كل نفس في جسدها" Ahmad ; Silsilat ul-ahâdîth is-sahîha, 679 voir aussi Ibn Mâja n° 4271. C'est là l'avis de Ibn ul-Qayyim, qui contrairement à Ibn Abd il-Barr pense que cela concerne tout croyant et non pas seulement le martyr Ar-Rûh p. 95. Il s'agit là de ce qui est réservé à la personne croyante et ayant fait le bien mu'min. Des choses différentes attendent la personne de mal voir ces Hadîths. - 3 Où l'âme se trouve-t-elle après l'enterrement dans la tombe, ou dans un monde parallèle ? Quand on parle du "monde de la tombe", c'est uniquement parce qu'en général les défunts sont enterrés dans des tombes Ar-Rûh, p. 70. Mais en fait il s'agit du "monde même d'après la mort" en arabe barzakh, et non pas seulement de l'espace physique que représente la "tombe" proprement dite Ibid., p. 56. Ceux dont le corps a été dévoré par des bêtes, ou dissous par le feu, etc. connaissent donc eux aussi les félicités ou les tourments que les défunts ayant été inhumés connaissent Ibid., p. 70. Malgré tout, bien que se trouvant dans "le monde d'après la mort", l'âme garde un lien avec la "tombe" proprement dite, là où le corps qu'elle habitait sur terre a été enterré Ibid., p. 96, p. 111. Ceci est dû au fait qu'après l'irréversible séparation de l'âme d'avec le corps – lors de la mort –, un lien très ténu subsiste quand même entre l'âme et la dépouille corporelle Ibid., p. 42, p. 62, p. 97. Et quand le corps est complètement décomposé et que les éléments qui le composaient sont totalement disséminés et recyclés dans d'autres corps, avec quel élément l'âme garde-t-elle un lien ? Serait-ce avec la partie dont la Sunna a dit que c'est d'elle que que le corps sera recomposé le jour de la résurrection "ليس من الإنسان شيء إلا يبلى، إلا عظما واحدا وهو عجب الذنب، ومنه يركب الخلق يوم القيامة" al-Bukhârî, 4651, Muslim, 2955 ? Je ne sais pas لا أدري. En tous cas, le lien subsistant l'âme et le corps après la mort est très ténu par rapport d'une part à ce qu'il était lorsque le corps était vivant sur Terre, et par rapport d'autre part à ce qu'il sera lors de la résurrection des humains au jour du jugement Ibid., p. 42. Quant au Hadîth qui dit que l'âme réintègre le corps avant l'épreuve des trois questions posées par les anges nous l'avons cité plus haut Abû Dâoûd n° 4753, Ahmad n° 17803, il ne signifie pas que le défunt revienne à la vie telle qu'il la connaissait sur terre, mais qu'un changement se produit dans le lien existant entre âme et corps par rapport à ce qu'était ce lien entre le moment de la mort et ce moment qui suit l'enterrement du corps et l'épreuve des trois questions Ar-Rûh, pp. 39-43. L'âme, dont les propriétés sont différentes de celles du corps, peut être tout à la fois liée à la tombe et être telle un oiseau qui vole dans le paradis du barzakh, comme l'a dit un Hadîth cité plus haut Ibid., p. 43, pp. 97-98, p. 111. - 4 Les délices ou les tourments de ce monde d'après la mort sont-ils à comprendre au sens propre ou dans un sens allégorique ? Shâh Waliyyullâh a cité certains des Hadîths qui traitent de ce qui se passe dans le monde d'après la mort des anges apportent des soieries ou des chiffons pour recueillir l'âme de celui qui va mourir, deux anges questionnent le défunt après son enterrement, des tombes sont élargies, d'autres rétrécies, les actions du défunt se matérialisent sous la forme d'un homme de telle apparence, l'homme de mal est frappé, subit le tourment de serpents qui le mordent, etc. Shâh Waliyyullâh écrit en substance que 3 chemins se présentent à celui qui lit ces Hadîths. Voici la substance de ses propos, avec un exemple voisin de celui qu'il a donné – A Soit celui qui lit ces Hadîths les appréhende selon leur sens apparent zâhir et est donc amené à établir l'existence d'un monde d'une autre dimension. C'est ainsi que font les gens du Hadîth, comme l'a dit as-Suyûtî, et c'est ce à quoi Shâh Waliyyullâh appelle. Par rapport au Hadîth disant que les hommes de bien voient leur tombe élargie, il s'agit de dire que la tombe est réellement élargie, mais il s'agit de la tombe non pas physique mais du lieu de la dimension où il se trouve comme l'a écrit Ibn ul-Qayyim, je vais y revenir. – B Soit il dit que la personne concernée voit ces choses comme ces Hadîths les décrivent, même si ces choses ne se déroulent pas réellement devant lui ; Ibn Mas'ûd a avancé une explication de ce genre à propos de la phrase coranique "… le jour où le ciel apportera une fumée visible" Coran 44/10 ; il a dit qu'il s'agit d'une famine qui fera que les Quraysh, regardant le ciel, verront, à cause de la faim, comme de la fumée [= du brouillard]. Par rapport au Hadîth sus-cité, ce deuxième chemin consiste à dire que le défunt voit sa tombe être élargie, comme le dormeur, en rêve, verrait une chose semblable et en ressentirait pleinement les effets dans sa conscience. – C Soit il dit qu'il s'agit de pures allégories. Par rapport au Hadîth sus-cité, cela consiste à dire que l'âme du défunt ne voit même pas le lieu où elle se trouve être élargi, mais ressent un bien-être que le Hadîth a voulu décrire comme étant comparable à ce qu'un homme vivant ressentirait si le lieu où il se trouve était élargi. Shâh Waliyyullâh écrit "Je ne pense pas que celui qui suit ce troisième chemin soit sur l'orthodoxie" Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 pp. 53-56. Si le musulman ne va donc pas jusqu'à comprendre ces délices ou tourments décrits dans les Hadîths comme étant purement allégoriques, il ne les comprend pas non plus comme étant la même chose que sur terre. Ibn ul-Qayyim a écrit explicitement que l'élargissement ou le rétrécissement de la tombe, l'illumination de la tombe et la verdure ou le feu de la tombe ne sont pas du type des choses de ce monde Ar-Rûh, p. 69, p. 64. Ces choses relèvent d'un monde qui est réel mais qui appartient à une autre dimension que le monde physique dans lequel nous vivons notre vie… un monde qui appartient à la même dimension que celui dans lequel les anges vivent et se déplacent… "un monde", selon la formulation de Shâh Waliyyullâh, "qui n'est pas constitué des éléments physiques, et dans lequel les actes prennent une forme qui correspond à ce qu'ils représentent" Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 pp. 51-56. - 5 Est-ce l'âme qui expérimente ces délices ou tourments, ou bien l'âme et le corps ? – Ibn Hazm est d'avis que, certes, le jour du jugement, l'homme sera bien ressuscité corps et âme et ce sera ainsi qu'il ira au paradis ou en enfer ; en revanche dans le "monde d'après la mort" "barzakh", le corps ne ressent plus rien, et, l'âme étant ce qui, de l'homme, survit, c'est elle seule qui ressent les délices ou les tourments de ce monde intermédiaire Al-Fissal, 2/372-374. Si Ibn Taymiyya ne partage pas cet avis de Ibn Hazm, il dit clairement qu'il ne s'agit pas d'un avis déviant "layssa min al-aqwâl ath-thalâtha ash-shâdhdha" cf. Ar-Rûh, p. 49. – Ibn ul-Qayyim est d'avis que ces délices ou ces tourments sont ressentis par l'âme et par le corps Ar-Rûh, pp. 49-50, p. 56, p. 69, p. 70, p. 71, l'âme ressentant ces choses directement tandis que l'effet est secondaire sur le corps Ibid., p. 55, p. 61, p. 63. Il fonde cet avis sur le fait que des Hadîths parlent d'un resserrement de la tombe sur les côtes du mort "hattâ takhtalifa adhlâ'uh" ; ce n'est donc pas la seule âme qui ressent délices ou tourments du monde de la tombe "وقد صرح في هذا الحديث بإعادة الروح إلى البدن وباختلاف أضلاعه؛ وهذا بين في أن العذاب على الروح والبدن مجتمعين" Ar-Rûh, p. 52 ; "وهذا الحديث فيه اختلاف أضلاعه وغير ذلك، مما يبين أن البدن نفسه يعذب" MF 4/294. – Ibn Taymiyya écrit pour sa part que le châtiment qui touche une personne dans le barzakh, cela est systématiquement sur l'âme, et parfois sur le corps aussi, mais pas forcément "ولكن لا يجب ذلك أن يكون دائما على البدن في كل وقت؛ بل يجوز أن يكون في حال دون حال" MF 4/296. – Pourtant, Ibn ul-Qayyim reconnaît explicitement que l'élargissement ou le rétrécissement de la tombe, son illumination, la verdure ou le feu de la tombe… ne sont pas du même type que les choses de ce monde Ibid., p. 69, voir également p. 64. On attendait donc que Ibn ul-Qayyim, logiquement, dise aussi que le corps qu'affectent ces choses d'une autre dimension n'est pas le corps physique qui existait sur terre, mais un corps appartenant lui aussi à la même dimension. Cependant, il ne l'a pas dit. C'est ath-Thânwî qui l'a dit. – Ath-Thânwî dit en effet que le bonheur ou le tourment du monde d'après la mort est expérimenté non pas seulement par l'âme mais aussi par le corps ; cependant, il ne s'agit pas du corps dans laquelle l'âme vivait sur terre et qui a été enterré dans la tombe, mais d'un Jassad Barzakhî, un "corps" appartenant au même monde et à la même dimension que ces délices ou tourments Ahkâm-é islâm 'aql kî nazar meîn, p. 346-347. Cet avis de ath-Thânwî entend concilier l'avis de Ibn ul-Qayyim et celui de Ibn Hazm ; de ne pas trahir les mots "hattâ takhtalifa adhlâ'uh" Hadîths et d'en concilier le contenu au fait que la dépouille corporelle est de matière terrestre et que le tourment ne l'est pas comme Ibn ul-Qayyim lui-même l'a dit à propos du feu et du rétrécissement. – Serait-il possible que dans l'autre dimension - celle dans laquelle elle part après la mort du corps terrestre -, l'âme soit elle aussi un corps jassad, ce qui fait qu'elle ait la même apparence que celle que son porteur avait et donc des côtes aussi, etc. ? Lire mon article parlant de ce que sont le Jism et le Jassad. - 6 C'est à Médine que le Prophète sur lui soit la paix a su que ceux qui sont morts avec Asl ul-îmân sont eux aussi passibles d'un long châtiment dans la tombe pour des mauvaises actions Depuis qu'il était à La Mecque, le Prophète avait su par révélation que les personnes mortes incroyantes sont châtiées dans leur tombe Dieu avait alors déjà révélé "وَحَاقَ بِآلِ فِرْعَوْنَ سُوءُ الْعَذَابِ النَّارُ يُعْرَضُونَ عَلَيْهَا غُدُوًّا وَعَشِيًّا وَيَوْمَ تَقُومُ السَّاعَةُ أَدْخِلُوا آلَ فِرْعَوْنَ أَشَدَّ الْعَذَابِ" Coran 40/45-46. Cependant, à cette période-là, le Prophète n'avait alors pas encore reçu de Dieu l'information que des personnes mortes avec la foi voulue Asl ul-îmân aussi sont menacées d'un long châtiment de la tombe, et ce pour cause de manquements dans les actions obligatoires Kamâl ul-îmân il ne sut cela qu'en l'an 10 de l'hégire. Avant cela il savait seulement que de telles personnes pouvaient subir un petit quelque chose de momentané comme cela était arrivé à Sa'd ibn Mu'âdh, décédé en l'an 5 de l'hégire. En fait, à Médine, une juive qui se rendait auprès de Aïcha, épouse du Prophète, lui dit "Que Dieu te préserve du châtiment de la tombe !" Cette juive était venue demander quelque chose à Aïcha al-Bukhârî 1002, Muslim 903. Une autre version relate que ce fut du parfum qu'elle était venue demander à Aïcha Ahmad. Peut-être que ce fut le jour précis où cette dame juive demanda du parfum à Aïcha et que, comme à son habitude, elle fit ensuite cette prière en sa faveur, que Aïcha posa la question au Prophète. En tous cas, intriguée, Aïcha questionna le Prophète Muslim, Ahmad. Or celui-ci lui répondit ce qui montre que ce sont seulement les gens qui meurent en étant "kâfir" qui subissent le châtiment de la tombe et donc que seule l'absence de Asl ul-îmân est la cause d'un long châtiment dans le monde de la tombe. Mais, peu de temps après, il reçut l'information venant de Dieu que cela pouvait toucher aussi des gens morts avec la foi voulue à cause de manquements dans Kamâl ul-îmân. Cette révélation se fit lors de l'éclipse solaire. Depuis lors, le Prophète enseignait aux musulmans de demander à Dieu de les épargner non pas seulement du châtiment de la Géhenne, mais aussi du châtiment de la Tombe. cf. Fat'h ul-bârî 3/299-300. "عن ابن شهاب، قال حدثني عروة بن الزبير، أن عائشة قالت دخل علي رسول الله صلى الله عليه وسلم وعندي امرأة من اليهود، وهي تقول "هل شعرت أنكم تفتنون في القبور؟" قالت فارتاع رسول الله صلى الله عليه وسلم وقال "إنما تفتن يهود." قالت عائشة فلبثنا ليالي، ثم قال رسول الله صلى الله عليه وسلم "هل شعرت أنه أوحي إلي أنكم تفتنون في القبور؟" قالت عائشة فسمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم بعد يستعيذ من عذاب القبر" Muslim 584. L'éclipse a été datée par calcul scientifique du 28 shawwâl de l'an 10 de l'hégire le fils du Prophète était mort le même jour. Et chez les biographes classiques, la plupart disent bien que cela s'est passé en l'an 10 de l'hégire, cependant différents mois ont été proposés FB 2/682, 3/223. Quant à la parole que le Prophète prononça lors du discours ayant suivi la prière de l'éclipse, il y parla de la fitnat ul-qabr au sens de l'épreuve que celui qui vient d'être inhumé connaît arrivé dans le barzakh cette épreuve est aussi difficile que l'épreuve que constituera le Dajjâl "عن عمرة، أن يهودية أتت عائشة تسألها، فقالت "أعاذك الله من عذاب القبر!" قالت عائشة فقلت "يا رسول الله يعذب الناس في القبور؟" قالت عمرة فقالت عائشة قال رسول الله صلى الله عليه وسلم "عائذا بالله!" ثم ركب رسول الله صلى الله عليه وسلم ذات غداة مركبا، فخسفت الشمس، قالت عائشة فخرجت في نسوة بين ظهري الحجر في المسجد، فأتى رسول الله صلى الله عليه وسلم من مركبه، حتى انتهى إلى مصلاه الذي كان يصلي فيه، فقام وقام الناس وراءه، قالت عائشة فقام قياما طويلا، ثم ركع، فركع ركوعا طويلا، ثم رفع، فقام قياما طويلا وهو دون القيام الأول، ثم ركع، فركع ركوعا طويلا، وهو دون ذلك الركوع، ثم رفع وقد تجلت الشمس، فقال "إني قد رأيتكم تفتنون في القبور كفتنة الدجال." قالت عمرة فسمعت عائشة، تقول فكنت أسمع رسول الله صلى الله عليه وسلم بعد ذلك يتعوذ من عذاب النار وعذاب القبر" Muslim 903 ; al-Bukhârî 1002, 1007. Quant au 1306, il est relaté de façon abrégée, mukhtasar. "عن عمرة، أن يهودية أتت عائشة تسألها، فقالت "أعاذك الله من عذاب القبر!" قالت عائشة فقلت "يا رسول الله يعذب الناس في القبور؟" قالت عمرة فقالت عائشة قال رسول الله صلى الله عليه وسلم "عائذا بالله!" ثم ركب رسول الله صلى الله عليه وسلم ذات غداة مركبا، فخسفت الشمس، قالت عائشة فخرجت في نسوة بين ظهري الحجر في المسجد، فأتى رسول الله صلى الله عليه وسلم من مركبه، حتى انتهى إلى مصلاه الذي كان يصلي فيه، فقام وقام الناس وراءه، قالت عائشة فقام قياما طويلا، ثم ركع، فركع ركوعا طويلا، ثم رفع، فقام قياما طويلا وهو دون القيام الأول، ثم ركع، فركع ركوعا طويلا، وهو دون ذلك الركوع، ثم رفع وقد تجلت الشمس، فقال "إني قد رأيتكم تفتنون في القبور كفتنة الدجال." قالت عمرة فسمعت عائشة، تقول فكنت أسمع رسول الله صلى الله عليه وسلم بعد ذلك يتعوذ من عذاب النار وعذاب القبر" Muslim 903 ; al-Bukhârî 1002, 1007. Une autre version relate que c'étaient deux juives qui s'étaient rendues auprès de Aïcha al-Bukhârî, 6005, Muslim, 586. Ibn Hajar dit que c'étaient bien deux juives, mais seule l'une des deux dit ce qu'elle dit à Aïcha FB. - 7 Des rencontres sont-elles possibles avec les âmes des défunts ? Comme nous l'avons déjà dit, après la mort, l'âme n'est plus dans ce monde terrestre mais part dans le monde d'après la mort, parallèle à celui-ci. Le caractère parallèle de ce monde fait que parfois, dans certains rêves, l'âme d'un vivant rencontre l'âme d'une personne morte voir ce que Ibn ul-Qayyim a écrit à ce sujet dans Ar-Rûh, pp. 19-33. Voici un récit à ce sujet quand le Prophète émigra à Médine, at-Tufayl et un autre homme de son peuple, tous deux musulmans, y émigrèrent eux aussi. Ils supportèrent cependant mal le climat de Médine. L'homme tomba malade. Affolé, il prit des pointes coupantes et s'ouvrit les jointures des doigts, ce qui causa une hémorragie dont il mourut. Quelque temps après, at-Tufayl le vit en rêve et vit qu'il avait une apparence agréable mais qu'il avait les mains bandées. At-Tufayl lui dit "Qu'est-ce que Dieu a décidé à ton sujet ? – Il m'a accordé Son pardon à cause du fait que j'avais émigré vers Son Prophète. – Comment se fait-il que je voie tes mains bandées ? – Il m'a été dit "Nous n'allons pas restaurer chez toi ce que toi-même tu as gâché"" Ce rêve, at-Tufayl partit le raconter au Prophète. Celui-ci fit alors l'invocation suivante "O Dieu, pardonne à ses mains aussi" rapporté par Muslim, 116. 'Urwa relate de même que quelqu'un de la famille de Abû Lahab vit celui-ci après sa mort et lui demanda ce qu'il avait connu dans l'au-delà rapporté par al-Bukhârî, 4813. Si de telles rencontres sont donc parfois possibles, c'est parce que, comme le dit le Coran, l'âme du vivant, tout en restant présente dans le corps, part parfois dans une dimension voisine de celle du monde d'après la mort "Dieu prend les âmes au moment de leur mort, ainsi que l'âme qui n'est pas morte, lors de son sommeil ; Il retient alors celle à propos de qui Il a décrété la mort et renvoie l'autre jusqu'à un terme fixé. Il y a certainement là des preuves pour les gens qui réfléchissent" Coran 39/42. L'état de l'âme de celui qui est mort et l'état de l'âme de celui qui dort sont ici mis en parallèle. Qu'il arrive que dans un rêve l'âme d'un vivant rencontre celle d'un mort ne signifie cependant pas qu'il faille faire des efforts en vue de faire pareilles rencontres. De même, il faut rappeler ici que le culte revient à Dieu seul et qu'il est donc impossible d'invoquer les âmes des défunts pour ses besoins. L'invocation se fait à Dieu et à Lui Seul. Wallâhu A'lam Dieu sait mieux.
Срጊ сιψигεлелա պιнтፄЯֆεпсиз иլаτавебуш
Πεниսιρቀ οբխжезвոлዉεдра կሯхоኸα
ካтвխлοዐес скэцըщጂжаλ ислխκիրУфоλоψищ ጾኸτоψሺχ
ጏቾжυзур ኽθрምтድρумУዝонил እ
ፋሖюзω тоЫչюкոρ авωψоգиμθ
Фዚтре еፍΧаእዛскι уρኸщուρа

Lejugement d'un mort par le tribunal d'Osiris. Les Égyptiens croyaient qu'après la mort terrestre, l'âme du mort survivait éternellement. Pour mériter cette vie immortelle, il fallait passer avec succès l'épreuve du jugement de l'âme devant le tribunal d'Osiris. Pour convaincre les juges qui assistaient Osiris, il fallait prouver que l

Dans ce voyage intérieur, je vais vivre le processus de la mort, la transition et l’ascension de l’âme après le dernier souffle de vie. Vivre dans l’esprit le cheminement de l’âme après la mort permet de se familiariser avec cette transition importante et d’être initié pour une vie plus libre encore. Ce voyage a été fait dans le cadre d’un stage de chamanisme sur le thème de la mort et l’au delà, par Laurent Huguelit. Pendant 50 minutes, accompagné par deux tambours, je vais vivre ma mort. Voici le récit de ce voyage chamanique vécu dans mon esprit. Le voyage commence. Je demande à mon esprit spécialiste de la mort de bien vouloir m’accompagner sur ce voyage de transition de la mort. Cet esprit est une licorne blanche avec un large point blanc très lumineux au niveau du front à la place de la traditionnelle corne. Je me vois, vieux, allongé sur mon lit. Je me vois du dessus, en contre-bas. Je respire mes derniers souffles. Puis, le dernier souffle. Tout est noir. Je ne sais pas où je suis. Pendant plusieurs minutes, je reste dans cet état de désorientation, sans savoir ce qui se passe ni où je suis. Je ne comprends rien à ce que je perçois, tout est fouillis. Alors, je prends conscience que je suis mort, et que je suis confiné dans mon corps. A cette prise de conscience, je sens une étreinte énergétique qui se libère, je sens ma présence et ma conscience s’expandre, et je me vois m’éloigner du corps. Je m’éloigne de plus en plus, et je vois le corps en contre-bas. Je ressens des peurs profondes liées à mon corps. Elles me retiennent. Dès que j’en prends conscience elles s’évanouissent et se relâchent. Je libère comme cela plusieurs peurs profondes que je dirais “mécaniques” des peurs primaires, instinctives liées à la survie Je sens ma conscience s’élever. J’ai passé un palier, je ressens être dans un niveau supérieur. C’est plus léger, mais je sens qu’il y a des choses qui sont lourdes. Je ressens que je ne suis pas seul. Je suis dans un niveau où déambulent des défunts, un peu désorientés, en attendant de s’élever. Mes proches sont présents dans mon esprit. En fait, je ressens le puissant besoin de leur dire que je vais bien. Alors je le fais, par mon intention je leur envoie un message télépathique pour leur dire que tout va bien. J’ai l’impression que ce message est surtout pour moi-même, en fait, et répond à l’angoisse d’être parti … Je sens des tensions qui se défont. Ma tristesse se libère, je me sens mieux. Je me rends compte à quel point lorsque l’on meurt, les proches sont une sources d’attachement et comment le lien avec eux nous empêche de partir… De la même façon, je ressens que mes proches me retiennent. C’est à dire que je ressens leur volonté inconsciente à ce que je reste et ne parte pas. Cela crée un lien énergétique d’attachement, qui me retient dans ce niveau. J’en prends conscience et émets le souhait que ces liens soient libérés. Car, après tout, c’est ma “vie” et ce choix m’appartient ! Après ceci fait, je ressens de la paix avec mes proches. Plus personne ne me retient… Je monte, ma conscience s’élève et devient plus légère encore. Je passe un palier de transition. Je vais vers les “mondes d’en haut”. J’arrive dans un niveau où l’atmosphère est chaleureuse. Je ressens des dizaines de présences qui m’attendaient et m’accueillent alors. Cela réchauffe le cœur, je me sens vraiment bien, accueilli et aimé. Mon cœur est grand ouvert, l’ambiance est chaude et joyeuse. Il y a mes ancêtres, mes guides, mes proches décédés. Tout le monde est là pour me souhaiter la bienvenue, et un bon retour à ma source. C’est très agréable. On se sent vraiment à la maison, avec les siens. Une fois ces agréables retrouvailles faites, je sens que je dois continuer mon ascension et ma libération. Apparaissent dans mon champ de conscience des attachements, des dépendances, des souffrances, des liens divers. Pendant un bon moment je vais rester dans ce niveau où, les uns après les autres, tous mes attachements vont apparaître afin d’être libérés à l’observation active de ma conscience. Tout ce qui me retient, au niveau émotionnel et de ma constitution intérieure, va être mis en lumière puis lâché. Il s’agit des choses de ma vie qui ont laissé des traces sous forme de tensions et liens d’attachement. En fait, je suis invité à prendre conscience puis lâcher prise sur tout ce qui me retient dans la matière. Je mets en lumière les zones de ma personnalité où il y a des tensions, des résistances, des choses qui ne sont pas “clean” et qui demandent à être relâchées. Je vois successivement des images de situations, d’objets, de substances, de personnes, de problématiques… On me montre plein de choses que je libère alors, au fur et à mesure. Je m’en défais de plus en plus, mais cela prend du temps… Je passe alors à un autre niveau encore. Je sens ma conscience s’élever et établir son observation dans un niveau supérieur au précédent. J’ai plein d’images de situations, de personnes, de choses de ma vie qui apparaissent en continu. Je ne comprends pas vraiment le sens. Je mettrai 5 minutes à comprendre. Un moment, on me dit “tu es attaché à ta personnalité”. A un certain niveau de conscience, je crois très fort être Arthur. Je déambule dans ce niveau où je m’identifie à ma personnalité. Je suis toujours dans le “je”, le “moi”… Je n’arrive pas à lâcher, ce n’est pas facile. Même en y mettant l’intention, il y a une forte attraction inconsciente qui m’y attache. Au bout de plusieurs minutes, je commence à lâcher et à vraiment comprendre que je suis bloqué dans ma personnalité d’Arthur. J’entends une voix un peu taquine qui me dit “Aller, lâche ! Ce n’est pas vraiment toi. C’est juste un costume que tu as emprunté, maintenant il faut le rendre !”. Je vois une image de costume qui se retire. Et poum ! D’un coup, je me vois alors sortir d’un bloc carré dans lequel j’étais confiné. Ma conscience s’éloigne de ce bloc que constitue ma personnalité. Je m’en détache, et me tourne alors vers une autre direction. Je sens un mouvement puissant d’ascension qui m’attire vers le haut. Je vois et ressens une puissante lumière qui m’appelle. Je monte, monte, monte… Plus je monte, plus la lumière devient puissante, abondante, omniprésente. Au dessus de la tête, mon chakra coronal commence à devenir chaud, très chaud et puissamment ouvert. C’est tellement agréable, j’ai l’impression de revenir à la maison. Je vois un espace blanc, lumineux, où j’atterris alors. Je n’ai même pas le temps de demander où je suis que j’entends “le royaume de l’âme”. Je suis dans le monde de mon âme. Mon amie la Licorne n’est plus avec moi, elle n’a pas pu me suivre dans ce niveau de conscience. Je suis seul avec moi-même maintenant, si l’on peut dire, mais une puissance lumineuse et sans forme est là et m’accompagne toujours, je la ressens sans la voir. Dans ce niveau, je ressens qu’il n’y a rien à faire. Tout est parfait. Je vois que ce niveau là est un niveau d’archétypes. C’est très étrange à décrire avec des mots. Je ressens que chaque endroit est un potentiel de lumière, de valeurs, des ressources profondes qui demandent à éclore. Quand j’observe un endroit en particulier, je vois que ce niveau projette, en dehors du temps, un grand rayon qui provoque l’incarnation, en simultané, de plusieurs vies. Un nombre précis d’incarnations découle de ce que la conscience souhaite mettre en lumière certaines valeurs d’Être. Cela n’a pas l’air d’être passé. C’est intemporel, passé, présent, futur… Chaque zone de l’âme est reliée à un grand nombre d’incarnations. Je vois en contre-bas, dans le monde de la vie, plusieurs vies qui sont liées à chaque zone de l’âme, comme projetée par l’âme suite à la focalisation de la conscience. Très étrange à décrire… On me dit que l’âme détient le pouvoir de se révéler à elle-même à travers le processus duel et temporel d’incarnation, elle permet de faire fleurir des valeurs particulières. Elle incarne et manifeste sa lumière qu’elle détient déjà à l’état de potentiel. Elle détient tous les potentiels, mais seuls ceux qu’elle a pu incarner, éprouver, et prouver par l’expérience sont des potentiels qui existent vraiment à ses yeux. J’ai alors l’image de Dark Vador. Je demande qu’est-ce que cela vient faire là… Je vois alors que dans le royaume de l’âme, qui est un royaume totalement personnel, existent des zones d’ombre particulières. Ces zones d’ombre sont des valeurs, des concepts de la création, des potentiels que mon âme ne s’est pas encore révélée à elle-même. Je ressens alors avoir le choix de focaliser ma conscience sur cette zone, et qu’en découlera une incarnation. En d’autres termes, j’ai le choix ou non de m’incarner. Mais ce choix, il faut le dire, paraît agréable et vraiment dénué de responsabilité, observé à ce niveau là… Je me dis quand même que s’incarner ça va bien, mais que j’aimerais faire une pause… Puis-je ne pas m’incarner ? On me dit “on s’incarne tant que l’on en a besoin”. Cela rajoute, “puis, on le fait parce que cela fait plaisir”. Je ressens qu’en fait, dans tous les cas, on le fait. C’est juste une question de comment on le voit est-ce un besoin qu’on satisfait sans trop savoir pourquoi, ou est-ce un plaisir que l’on fait en conscience et en connaissance de cause. Je ressens que les deux reviennent au même. Mais le poids du choix est quand même lourd, et crée en moi une atmosphère contraignante. Il faut choisir, quoi… Je m’incarne ou je m’incarne pas ? De toute façon, à ce niveau là, le temps n’existe pas. Alors en fait, il y a juste ma conscience maintenant tout de suite qui est un point temporel. Que je choisisse de m’incarner ou pas, vu qu’à ce niveau c’est comme si toutes mes vies se passaient en même temps, c’est comme si de toute façon ce choix n’avait aucune réalité. Je m’incarne quoi qu’il arrive, car c’est comme ça. Pas forcément tout de suite, mais plutôt tout le temps. Je prends conscience que même si je suis au niveau de l’âme, j’ai l’impression que c’est une personnalité aussi. Bien que plus évoluée, il s’agit d’un ego, d’une identification à un “je” et un “moi” qui me confinent. Et là, poum! Je ressens que ma conscience fait un bon en arrière, et s’élève d’une manière fulgurante. Je m’élève, et arrive dans un espace noir, vide, de rien. Je vois qu’en fait, le royaume de mon âme, c’est à dire mon âme, n’est qu’un cheveux de la création. Je vois la création comme une sphère, et mon âme comme un de ses rayons. Il fait noir, tout est noir. Je ne suis plus qu’une conscience. Je n’ai plus aucune pensée. Aucune, zéro, c’est le calme plat. C’est hallucinant, il y a un niveau de calme et de sérénité sans précédent. Il n’y a rien, et c’est juste génial. Il n’y a plus aucune atmosphère de contrainte, c’est la liberté totale. Je n’ai plus aucune image, pensée ou vibration qui vient à moi. C’est juste le calme vide et plein qui se suffit à lui-même. Je ressens être la création, le créateur et la créature. Il n’y a plus aucune question, plus aucun choix. Je suis tout, et rien à la fois. Il n’y a pas de dualité ici cette sensation de ne plus avoir de choix à faire est un apaisement infini. Incarnation ou pas, bien ou mal, positif ou négatif. Tout est vu, à ce niveau, comme la même chose. Il n’y a pas de dualité tout est une création que j’observe. Je me sens bien, entier, complet. Je ressens que, peu importe ce qu’il se passe, tout va bien. Je ne suis plus personne, je n’ai plus d’identité à proprement parler, ni d’âme. Je suis un créateur. Je suis le créateur. Je suis une conscience, un observateur. J’ai conscience, j’observe, et c’est tout, cela suffit. Tout dépend de moi et rien ne dépend de moi. Aucune pression, tout est cool, ici… Wow, c’est génial, cette sensation infinie de paix. Et c’est le moment du rappel. Je reviens, sereins, de ce voyage dans les profondeurs de la mort mais aussi de la création. J’ai énormément de gratitude pour avoir vécu cela, je sais que cela changera ma vision de la mort mais aussi de la vie pour toujours. Même si je savais à peu près tout cela sous forme de concepts, j’ai pu le vivre et l’intégrer dans son entier au travers de cette expérience. La mort le grand lâché-prise La sensation que j’ai eu en revenant est que la mort est “le grand lâché-prise”. C’est à dire que l’on se dépouille de ses attachements. On lâche les différentes couches de notre être pour revenir à l’essentiel, à l’essence de ce que l’on est vraiment. C’est une ascension de l’âme à travers les différents véhicules de son incarnations, où la conscience passe en revue les attachements qu’elle libère mais aussi les enseignements qu’elle intègre. J’ai vraiment senti que c’était un retour à la source, et un grand voyage de désidentification Je me suis d’abord désidentifié de mon corps, puis de mes attachements émotionnels, puis de ma personnalité, puis de mon âme en temps que “je” pour arriver dans le niveau de la vacuité, celui de la pure conscience observatrice. J’ai pu vivre le chemin retour de l’incarnation pour retourner à la source de tout ce que je suis et de tout ce qui est. Corps, esprit puis conscience. J’ai pu expérimenter ce que cela fait d’être au niveau de conscience de l’âme, et de la conscience pure hors de la dualité. Sacré voyage ! La mort est bel et bien une grande initiatrice ! Elle peut s’appeler le “grand lâché-prise” car on se dépouille de ce que l’on croit être pour retourner à l’essentiel, à notre essence, notre noyau d’existence notre conscience, notre âme. Comme on dit “ceux qui ont peur de la mort ont peur de la vie”. La mort est une partie omniprésente dans notre vie, puisqu’une partie de notre conscience existe au niveau de la conscience et de l’âme, en même temps que l’on vit ici bas sur Terre. La vie n’existe pas sans la mort et inversement. Ils se contiennent l’un l’autre, et ces deux niveaux d’existence sont interdépendants et inter-reliés. Dans notre société, il existe une grande désinformation voire une peur de la mort car on a simplement oublié ce que c’est. La mort n’a rien de dramatique, de tragique ou d’horrible, il s’agit d’un processus naturel aussi neutre que la naissance. La mort est simplement une transition, un changement d’histoire et de costume, mais aussi des retrouvailles puissantes avec notre nature profonde. Mon impression générale a été que cette transition est vraiment très agréable et plaisante. C’est un chemin de retrouvailles avec soi-même, de retour à la maison, à la source. J’ai eu beaucoup de plaisir à vivre ce voyage et je suis certain qu’il en sera de même pour de vrai. Au passage on appelle la nuit la petite mort, car il s’agit d’un “lâché-prise partiel”, où l’on n’est plus identifié à son corps, où la conscience s’élève de la même façon mais existe cette fois au niveau de sa psyché et de sa personnalité. D’où le rapport entre la mort et la connection aux mondes subtils on sort du confinement du corps pour naviguer dans la psyché. Tu as aimé cet article ? Alors participe à l'Eveil de Conscience et partage-le autour de toi, à tes amis, connaissances, et sur les réseaux sociaux. Partage la Conscience ! Les emails Science du Soi Eveille ta conscience, épanouis ton potentiel et transforme ta vie. Tu recevras nos vidéos, pratiques, méditations, articles et bien plus. 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Aprèsla mort, l’âme passe devant un ange chargé de la mener soit dans le Gan Eden, si elle n’est pas souillée, soit vers le Guéhinam, chargé de la réparation des âmes pauvres en Mitsvot. Durant la première année, le corps reste entièrement lié à son âme. L’âme est constamment appelée dans les "cieux" pour rendre des Que ce soit à travers la mise en scène proposée par Platon les dernières heures avant la mise à mort de Socrate ou à travers le contenu du dialogue lui-même l’immortalité de l’âme et le lien âme-corps, le sujet principal du Phédon est la mort. Quelle doit être l’attitude du philosophe devant la mort ? Telle est la question que pose et à laquelle répond le dialogue de Platon intitulé le Phédon. Ce texte aura une longue postérité dans la réflexion antique sur la mort, que ce soit chez les stoïciens de l’époque hellénistique et romaine, pour qui Socrate est un modèle de sagesse et de vertu face à la mort, ou chez les néoplatoniciens de l’Antiquité tardive, pour qui la lecture et le commentaire du Phédon sont à l’origine de pratiques de purification de l’âme omniprésentes dans le mode de vie philosophique. Antonio Canova 1757-1822, Socrate boit la ciguë Quelle doit être l’attitude du philosophe face à la mort et comment Platon répond-t-il à cette question ? Tout d’abord, l’attitude du philosophe face à la mort est liée à deux postulats posés et défendus dans le Phédon l’immortalité de l’âme et le lien âme-corps. Et de ces deux postulats découle une certaine tâche, qui doit être celle du philosophe le soin de l’âme. En effet, si l’âme est immortelle, et si ce qu’il y a en moi de plus important est l’âme et non le corps, c’est de mon âme qu’il faut que je m’occupe en priorité, et non de mon corps Ainsi, d’une façon générale, cet homme-là [le philosophe], loin de s’occuper de son corps to sôma, se détache de lui autant qu’il peut, et tourne son attention vers son âme ê psuchê » Phédon, 64e, trad. M. Dixsaut. En quoi consiste le soin de l’âme ? Pour Platon, s’occuper de son âme, c’est détacher le plus possible l’âme du corps C’est donc tout d’abord dans les cas de cet ordre que se révèle le philosophe o philosophos quand il détache son âme le plus possible, et mieux que nul autre, du commerce qui l’unit au corps » Phédon, 64e-65a. Prendre soin de son âme signifie détacher le plus possible l’âme du corps, le corps étant comme une prison pour l’âme, le corps tenant l’âme prisonnière du monde sensible, de la matière, tandis qu’elle aspire, par sa nature incorporelle, à rejoindre le monde intelligible, ou, en d’autres termes, à atteindre la vérité. Si l’âme est clouée au corps pour reprendre une image du Phédon, elle ne peut se détacher de lui pour rejoindre les réalités intelligibles auxquelles elle aspire. Pour l’âme qui est trop attachée au monde sensible, le corps peut en effet être un obstacle à la contemplation des réalités absolues ou de la vérité, ce que Platon nomme dans le Phédon la pensée pure c’est-à-dire pure de tout lien avec le corps. Il faut donc se concentrer sur l’âme seule, et oublier le corps. Le passage suivant reprend ce nécessaire effort de l’âme qui cherche la vérité – Quand donc, dit Socrate, l’âme atteint-elle la vérité ê alêtheia ? En effet, lorsqu’elle entreprend d’étudier une question avec l’aide du corps, elle est complètement abusée par lui, cela est évident. – Tu dis vrai. – Donc, si jamais la réalité d’un être tôn ontôn apparaît à l’âme, c’est évidemment dans l’acte même de la pensée en tô logizesthai que cela a lieu ? – Oui. – Et l’âme pense logizetai mieux que jamais, sans doute, quand elle n’est troublée ni par l’ouïe, ni par la vue, ni par la peine, ni par le plaisir, et qu’elle s’est le plus possible isolée en elle-même dégagée du corps, et rompant dans la mesure du possible tout commerce et tout contact avec lui, elle aspire à ce qui est tou ontos. – C’est bien cela. – N’est-ce pas alors que l’âme du philosophe méprise le plus le corps, le fuit, et cherche à s’isoler en elle-même ? – C’est clair. Platon, Phédon, 65b-d. On a dans ce passage une claire distinction entre connaissance sensible d’une part, issue des sens, et qui nous trompe, et connaissance intelligible d’autre part, issue de la pensée pure. Et c’est uniquement cette dernière, la pensée pure, qui est capable d’atteindre la vérité, ce qui est. Or, c’est ce à quoi aspire l’âme connaître ce qui est, c’est-à-dire la vérité. Prendre soin de son âme, c’est donc détacher l’âme du corps, afin d’atteindre, par la pensée pure, la vérité. Telle est donc la tâche du philosophe détacher l’âme du corps, et se concentrer sur l’âme seule afin d’atteindre, par la pensée pure, la vérité. On peut donc dire que la vie du philosophe, en tant qu’il s’exerce, tout au long de sa vie, à détacher son âme du corps, est une préparation à la mort, puisque c’est précisément ce qui va se passer au moment de la mort l’âme va se séparer du corps. Et c’est en ce sens que la philosophie peut être définie comme un exercice préparant à la mort, de la même manière que la méditation de la mort, chez Marc Aurèle, est un exercice apportant la sérénité nécessaire au bonheur du philosophe stoïcien. Philosopher, c’est s’exercer à mourir Si au moment où elle se sépare, l’âme est pure kathara et n’entraîne avec elle rien qui vienne du corps …, cela ne revient-il pas à dire que cette âme pratique droitement la philosophie, et qu’elle s’exerce pour de bon à être morte sans faire aucune difficulté. Ne serait-ce pas cela s’exercer à la mort meletê thanatou ?» 80e-81a. Philosopher, c’est s’exercer à détacher l’âme du corps, et c’est donc aussi s’exercer à mourir. Pourquoi ? Parce que tout au long de sa vie, le philosophe va essayer le plus possible mais jamais complètement de détacher l’âme du corps, de séparer dès ici-bas, autant que faire se peut, l’âme du corps, détachement qui aura lieu effectivement au moment de la mort. Jacques-Louis David, La mort de Socrate 1787 Alors comment détacher l’âme du corps ? Que doit faire le philosophe pour séparer le plus possible l’âme du corps ? Qu’est-ce que ça veut dire, concrètement, s’exercer à mourir ? Il doit faire deux choses, qui sont liées l’une à l’autre Il doit calmer les désirs et les passions, c’est-à-dire les clous qui attachent l’âme au corps Chaque plaisir, chaque peine, c’est comme s’ils possédaient un clou avec lequel ils clouent l’âme au corps, le fixent en lui, et lui donnent une forme qui est celle du corps, puisqu’elle tient pour vrai tout ce que le corps peut bien lui déclarer de tel » Phédon, 83c-d. Prendre ses distances par rapport aux plaisirs et aux peines, qui clouent l’âme au corps, tel est donc l’objectif du philosophe L’âme du vrai philosophe pense donc que rien ne doit être opposé à cette libération [la libération du corps] ; aussi se tient-elle à l’écart des plaisirs, des désirs, des peines, des craintes, autant qu’il est en son pouvoir » Phédon, 83b. Mais ce n’est pas tout. Puisqu’il ne doit pas suivre ce que lui dit le corps, que doit-il faire ? Il doit s’adonner le plus possible à ce que Platon nomme la pensée pure, qui permet, en se détachant pour un moment de tout lien avec le corps, de contempler les réalités absolues, ce qui est. Voilà comment Socrate décrit la vie philosophique, et plus particulièrement la vie de l’âme du philosophe Elle met au calme ses passions, elle suit les pas du raisonnement, elle ne cesse d’être attentive, elle contemple theômenê le vrai to alêthes, le divin to theion, ce qui n’est pas objet de l’opinion, elle en fait sa nourriture. Elle croit qu’elle doit vivre ainsi toute sa vie, et qu’une fois venue l’heure de sa fin, elle s’en ira vers ce qui est conforme à sa nature, vers ce qui lui ressemble, et qu’elle sera délivrée de l’humaine misère » Phédon, 84a-b. Prendre ses distances avec les peines et les plaisirs corporels pour atteindre l’indépendance de la pensée, voilà, concrètement, ce que signifie, pour Platon, apprendre à mourir. Tel est, pour Platon, l’exercice de préparation à la mort. Maintenant, voici deux objections courantes à l’attitude de Socrate face à la mort auxquelles j’aimerais répondre à partir de ma lecture du Phédon Détacher l’âme du corps, n’est-ce pas précisément ce qui se passe lors de la mort physique ? Pour Platon, effectivement, lorsque je meurs, mon âme se détache du corps, et se réalise alors vraiment ce que le philosophe a tenté de faire toute sa vie séparer l’âme des liens tenaces qui l’attachent au corps. Dans ce cas, pourquoi ne pas attendre tranquillement la mort, et profiter de la vie dans le monde sensible, en attendant la mort, qui viendra précisément séparer l’âme du corps ? Pour répondre à cette objection, Platon précise ceci s’exercer tout au long de sa vie à détacher l’âme du corps facilite la séparation de l’âme et du corps au moment de la mort. Au contraire, clouée au corps tout au long de sa vie, par les peines et les plaisirs auxquels elle s’est attachée, et qu’elle a tenue pour vrais, l’âme se détachera difficilement du corps au moment de la mort. Et si je dois prendre soin de mon âme, c’est non seulement au moment de la mort, mais tout au long de ma vie, car détacher l’âme du corps n’est pas si simple et demande beaucoup d’effort. C’est aussi en cela que la philosophie est un exercice, c’est-à-dire un effort soutenu pour détacher l’âme du corps. Et comme tout exercice, il doit être répété pour être couronné de succès. Buste de Socrate Comment comprendre la joie de Socrate au moment de mourir ? Le moment de la mort est le couronnement d’une vie d’effort consistant à séparer le plus possible l’âme du corps. D’où l’attitude de Socrate face à la mort. Ce n’est pas un moment triste, au contraire, mais l’accomplissement d’une vie entière, d’une vie d’effort enfin récompensée. Voilà comment il faut comprendre la sérénité de Socrate face à la mort Si tout cela est vrai, il y a grand espoir, pour qui est arrivé là où je me rends maintenant, d’acquérir en suffisance, et là-bas plus que partout ailleurs, ce qui a été pour nous le but d’un si grand effort tout au long de notre vie passée. Aussi ce voyage, celui qui à présent m’est prescrit, s’accompagne-t-il d’une noble espérance, et cela vaut pour tout homme qui estime que la réflexion est prête à s’exercer, puisqu’elle est comme purifiée » Phédon, 67b. Si la pensée est ce qu’il y a de plus beau ici-bas, le philosophe n’a pas à s’attrister de la mort, car il retrouvera la pensée pure après la mort. Ce serait pour lui le comble de l’illogisme de commencer à craindre la mort à la fin de sa vie, au moment où il peut atteindre sans effort ce qu’il a tenté d’atteindre avec beaucoup de difficulté tout au long de sa vie. J’aimerais pour terminer remettre le Phédon dans le contexte plus général de la philosophie antique, et plus particulièrement de la philosophie envisagée comme manière de vivre, par opposition à un simple discours théorique. Nous avons vu en effet que le philosophe, pour Platon, doit prendre soin de son âme, et que la philosophie platonicienne peut donc être définie comme une thérapie ou une thérapeutique de l’âme. Pour Platon, philosopher, c’est prendre soin de son âme, en la détachant le plus possible du corps et de la matière. Or, prendre soin de son âme, c’est prendre soin de soi-même. Ce qui me définit, pour Platon, en effet, c’est d’abord et avant tout mon âme. Philosopher, c’est donc avant toute chose prendre soin de soi, ce que confirme le passage suivant du Phédon C’est en ayant souci de vous-mêmes epimeleia que tout ce que vous pourrez faire procurera de la joie. Mais si vous n’avez pas de souci de vous-mêmes, alors même si vous avez pris tous les engagements possibles, vous n’en serez pas plus avancés » Platon, Phédon, 115b. On voit bien ici tout ce qu’implique la philosophie platonicienne. Nous avons vu que le soin de l’âme nécessitait une certaine attitude du philosophe vis-à-vis des plaisirs et des peines, un certain détachement à leur égard, et qu’il leur demandait également une tâche bien précise s’adonner le plus possible à la pensée pure. Le soin de l’âme nécessite donc une certaine manière de vivre, et engage toute la vie du philosophe. Devenir philosophe, c’est s’engager dans un certain mode de vie. Ce n’est pas seulement penser certaines idées comme vraies et d’autres comme fausses, mais c’est choisir de vivre d’une certaine manière, en fonction d’un objectif précis la séparation de l’âme et du corps, préparation quotidienne à la mort physique et au détachement de l’âme de son enveloppe corporelle. Crédits Antonio Canova, Socrate boit la ciguë, par Fondazione Cariplo, Licence CC BY-SA; Jacques-Louis David, La mort de Socrate, Domaine public; Socrates, par Ben Crowe, Licence CC BY. Citer ce billet Maël Goarzin, "Apprendre à mourir lecture du Phédon de Platon". Publié sur Comment vivre au quotidien? le 22 septembre 2017. Consulté le 27 août 2022. Lien Surl'immortalité de l'âme. Que l'illustration après la mort est un bien..233 LETTRE CIII. Comment l'homme doit se méfier de l'homme Ne point rompre avec les usages reçus..237 LETTRE CIV. Une indisposition de Sénèque. Tendresse de sa femme pour loi Les voyages ne guérissent point les maux de l'âme Vivre avec les grands hommes de l'antiquité ..238 Le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam nous a donné une description longue et détaillée concernant ce qui se passe lorsqu'une personne décède. Ses propos nous ont été rapportés par Al Barâ Ibn Âzîb radhia Allâhou anhou, qui raconteNous sommes sortis vers Baqi' le cimetière de Médine, un jour à l'occasion d'un enterrement, en compagnie du Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam. Lorsque nous arrivâmes, la tombe n'était pas encore creusée; le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam s'assit et nous nous assîmes autour de lui, nous étions tellement silencieux et tranquilles que c'était comme s'il y avait des oiseaux sur nos têtes. Il sallallâhou alayhi wa sallam avait un bâton dans sa main qu'il utilisait pour gratter la terre. Il leva alors la tête et dit, en deux ou trois fois "Demandez la protection d'Allah contre le châtiment de la tombe." Puis il dit Le serviteur croyant, lorsqu'il est sur le point de quitter ce monde et de passer dans l'Autre Al Âkhirah, des anges au visage resplendissant descendent du ciel –c'est comme si leur visage était un véritable soleil-, emportant avec eux un linceul et du parfum provenant du Paradis. Ils s'asseyent avec lui et ils sont tellement nombreux qu'ils arrivent jusqu'où porte le regard. Puis, vient l'ange de la mort malak oul mawt qui s'assoit auprès de sa tête et dit "Ô âme pure ! Sors et viens rejoindre un pardon et un agrément venant d'Allah." Le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam ajouta Elle l'âme s'écoule et sort alors aisément comme la goutte coule de l'outre. L'ange de la mort la saisit; mais dès qu'il l'a prise, les autres anges présents ne la laisse pas entre ses mains un instant; ils la portent à leur tour et la posent dans le linceul et la parfument. Emane alors d'elle un parfum comparable à la meilleure flagrance de musc qui puisse être trouvée sur terre. Il sallallâhou alayhi wa sallam continua Ils les anges concernés montent alors en l'emportant. Ils ne passent en sa compagnie auprès d'aucun groupe d'anges sans que ceux-ci ne s'enquièrent "Quelle est donc cette âme pure ?" Ils répondent alors "C'est celle de Un tel, fils d'untel", et ils la nomment en citant les plus beaux prénoms par lesquels on le désignait dans ce monde, jusqu'à ce qu'ils arrivent avec elle au ciel le plus proche. Ils demandent la permission d'entrer et celle-ci leur est accordée. L'accueillent alors ceux qui vont la conduire au ciel suivant, jusqu'à ce qu'elle parvienne au septième ciel. Allah -l'honoré et l'exalté- dit "Consignez le Livre de mon serviteur dans le 'illiyîn au sujet duquel le Qour'aane dit qu'il s'agit d'" un livre cacheté ! Les rapprochés d'Allah les Anges en témoignent", c'est à dire le Livre des bons serviteurs... et retournez le vers la terre, parce que c'est d'elle que je les ai créé, c'est vers elle que je les retourne, et c'est d'elle que je les retirerai une nouvelle fois" Il sallallâhou alayhi wa sallam continua Son âme est donc ramené à son corps. Deux anges viennent alors, le font s'asseoir et lui demandent "Qui est ton seigneur ?" Il répond "Mon Seigneur est Allah." Il lui demandent ensuite "Quelle est ta religion ?" Il réplique "Mon dîn est l'Islam". Il le questionnent encore "Qui est cet homme qui a été envoyé vers vous ?" Il dit "Il est le Messager d'Allah." Il lui demandent enfin "Et d'où tiens-tu ta connaissance au sujet de ce que tu affirmes ?" Il réplique "J'ai lu le Livre d'Allah, j'ai apporté foi en lui et j'ai attesté de sa véracité." Un appel est alors lancé du ciel "Mon Serviteur a dit la vérité. Tapissez donc le Paradis pour lui, habillez-le de vêtements du Paradis et ouvrez lui une porte celle-ci." Il sallallâhou alayhi wa sallam dit Lui parviennent alors sa brise et son parfum; sa tombe est élargie jusqu'où porte le regard. Il sallallâhou alayhi wa sallam ajouta Et un homme au beau visage, bien habillé et parfumé vient auprès de lui et lui dit "Accepte la bonne nouvelle qui va te réjouir Voici le jour qui t'avait été promis." Il le défunt lui dit alors "Qui es-tu ? Ton visage est celui de la personne qui apporte le bien." Il répondra "Je suis la matérialisation de tes bonnes ½uvres." Il le défunt demandera alors "Ô mon Seigneur ! Fais survenir l'Heure dernière, afin que je puisse retourner auprès de ma famille et de mes biens."Le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam dit ensuite Et le serviteur kâfir 1, lorsqu'il est sur le point de quitter ce monde et de passer dans l'Autre, des anges au visage noirci descendent du ciel vers lui avec de la bure. Ils s'asseyent avec lui et ils sont tellement nombreux qu'ils arrivent jusqu'où porte le regard. Puis, vient l'ange de la mort malak oul mawt qui s'assoit auprès de sa tête et dit "Ô âme répugnante ! Sors vers la colère et le mécontentement d'Allah." Le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam dit L'âme se répand alors partout dans son corps et il l'arrache comme on arrache une broche de la laine trempée. Il la saisit; mais dès qu'il l'a prise, les autres anges présents ne la laisse pas entre ses mains un instant; ils la portent à leur tour et la posent dans cette bure. Emane alors d'elle une puanteur comparable à la pire pestilence d'un cadavre qui puisse être trouvée sur terre. Ils les anges concernés montent alors en l'emportant. Ils ne passent en sa compagnie auprès d'aucun groupe d'anges sans que ceux-ci ne s'enquièrent "Quelle est donc cette âme répugnante ?" Ils répondent alors "C'est celle de Un tel, fils d'untel", et ils la nomment en citant les pires prénoms par lesquels on le désignait dans ce monde, jusqu'à ce qu'ils arrivent avec elle au ciel le plus proche. Ils demandent la permission d'entrer et celle-ci leur est refusée. Le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam récita alors le passage du Qour'aane faisant allusion à cela "... les portes du ciel ne leur seront pas ouvertes, et ils n'entreront au Paradis que quand le chameau pénètre dans le chas de l'aiguille." Sourate 7 / Verset 40 Allah -l'honoré et l'exalté- dit "Consignez Son Livre dans le sidjîn au sujet duquel le Qour'aane dit qu'il s'agit d' "un livre déjà cacheté achevé", le Livre des libertins... dans la terre inférieure ou profonde." Son âme est alors jetée – puis le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam récita un autre passage coranique "... car quiconque associe à Allah, c'est comme s'il tombait du haut du ciel et que les oiseaux le happaient, ou que le vent le précipitait dans un abîme très profond." Sourate 22 / Verset 31 Son âme est donc ramenée à son corps et deux anges viennent alors, le font s'asseoir et lui demandent "Qui est ton seigneur ?" Il répond "Ah ! Ah ! Je ne sais pas..." Il lui demandent ensuite "Quelle est ta religion ?" Il réplique "Ah ! Ah ! Je ne sais pas...". Il le questionnent encore "Qui est cet homme qui a été envoyé vers vous ?" Il dit "Ah ! Ah ! Je ne sais pas..." Un appel est alors lancé du ciel "Il a menti. Tapissez donc l'Enfer pour lui et ouvrez lui une porte vers le Feu." Lui parviennent alors les effets de sa chaleur et son vent brûlant; sa tombe se rétrécit sur lui au point où ses côtes se retrouvent emboîtés les uns dans les autres. Un homme au visage laid, mal vêtu et puant vient auprès de lui et lui dit "Accepte la nouvelle qui va te déplaire Voici le jour qui t'avait été promis." Il le défunt lui dira alors "Qui es-tu ? Ton visage est celui de la personne qui apporte le mal." Il répondra "Je suis la matérialisation de tes ½uvres malsaines." Il le défunt demandera alors "Ô mon Seigneur ! Ne fais pas survenir l'Heure dernière, et ce, apparemment, afin qu'il ne soit pas jugé définitivement et qu'il n'ait pas à supporter des tourments encore plus terribles." Référence Mousnad Ahmad, Moustadrak Hâkim, Mousannaf Ibn Aby Chaybah, avec quelques variations. La version citée par l'Imâm Ahmad est authentifiée par Cheikh Choueïb Arnâoût et Cheikh Albâni certaines parties de ce long Hadith sont présentes notamment dans les Sounan Abi Dâoûd, Ibn Mâdja et Nasaï. Des critiques ont été faites par certains savants concernant l'authenticité de ces rapports, mais Ibn Qayyim s'attache à répondre longuement à celles-ci dans ses annotations des Sounan Abi Dâoûd – Voir pour cela ses "Ta'liqât" sur le Hadith N° 4127Dans une autre version de ce Hadith présente dans les Sounan Abi Dâoûd, on trouve quelques indications supplémentaires concernant les châtiments qui attendent cette personne Le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam dit ainsi qu'un ange aveugle et sourd et qui ne risque donc pas d'éprouver de la pitié est alors envoyé pour cette personne, emportant avec lui un maillet en fer tel que, s'il l'utilisait pour frapper une montagne, celle-ci serait réduite en poussière. Le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam ajouta Cet ange l'assène alors avec ce maillet un coup tellement puissant que toutes les créatures, d'est en ouest, l'entendent, exception faite des hommes et des djinns. Le défunt est ainsi réduit en poussière, puis son âme lui revient et son corps reprend forme, pour continuer à subir ainsi le châtiment. Les propos du Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam qui ont été cités répondent clairement, je pense, à votre question. Néanmoins, par rapport au contenu même du Hadith cité, je tiens à apporter quelques précisions complémentairesDans le récit que fait le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam, il est question, à un moment donné, du retour de l'âme du défunt vers son corps. Il convient de souligner, comme l'ont fait d'illustres savants comme Ibn Qayyim et Ibn Abil 'Izz Al Hanafi que ce retour de l'âme vers le corps n'est que partiel et se produit dans le monde intermédiaire Al barzakh Le lien qui les unit alors n'est pas comparable à celui qui existait lorsque la personne était en vie dans ce monde. Ce retour de l'âme ne peut donc être considéré comme étant une résurrection à part entière, le corps ne retrouvant pas la vie. En fait, le lien avec l'âme dans le barzakh ne permet au corps que d'entretenir une perception limitée, qui lui suffit notamment à entendre les pas de ceux qui s'éloignent de la tombe après l'enterrement, à répondre aux questions posées par les anges...., comme évoqué dans des Hadiths authentiques. Le contenu du Hadith cité ne contredit donc en aucune façon un quelconque énoncé coranique, contrairement à ce qu'affirme Ibn Hazm Pour plus de détails, voir les écrits de Ibn Qayyim et de Ibn Abil 'Izz Al Hanafi – "Char'h Aqîdat it tahâwi" – Page 399Par ailleurs, le Hadith de Barâ Ibn 'Âzib radhia Allâhou anhou et bien d'autres encore, ainsi que des passages coraniques attestent de l'exactitude d'une croyance unanimement admise par les "Ahl ous Sounnah wal Djamâ'ah", l'orthodoxie musulmane. Cette croyance est exprimée par l'Imâm Abou Dja'far At Tahâwi en ces termes "Nous croyons en la réalité du châtiment de la tombe pour celui qui le mérite, ainsi qu'en la réalité du questionnement, par Mounkar et Nakîr deux anges, du défunt dans sa tombe, au sujet de Son Seigneur, de sa religion et de son Prophète, suivant ce qui a été énoncé par les Traditions rapportées du Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam et des Compagnons radhia Allâhou anhoum. Et la tombe peut constituer soit un jardin, parmi les jardins du Paradis, ou un fossé, parmi les fossés de l'Enfer."Wa Allâhou A'lam !Et Dieu est Plus Savant !- Lamort est donc toujours reliée, dans la pensée égyptienne, à l’idée de voyage : le mort reproduit la course diurne du Soleil, en passant, comme lui, d’une rive à l’autre. L’état d’après la mort physique est appelé ankh, qui signifie Préparer le voyage de l'âme après la mort - Certaines paroles ou écritures rendent aveugles et d'autres rendent la vue - Les 3 paroles du soleil - Du minéral à l'homme les qualités du soleil s'expriment - Les voleurs de vie et de lumière - La sphère de la lune et des affinités - Le coeur c'est ce qui reste de la vie après la mort - La clé du tribunal d'Osiris - Traverser cette sphère - La sphère de Vénus et la rencontre de l'idéal personnel - Le monde de Mercure et les écritures saintes, les symboles éternels. - La porte du monde divin et la Ronde des Archanges - Seul Dieu vit dans le soleil - Quand l'homme meurt son âme monte dans la sphère correspondant à ce qu'il a fait sur terre - La réincarnation et la formation du nouveau corps - Les 7 chakras. - La vie de chaque homme est une écriture, mais de qui? Former un corps pur - Refléter un monde supérieur - Inscrire sa vie dans la lumière de la Menorah - Le feu des paroles divines. Paramètres Conférences Titre Préparer le voyage de l'âme après la mort Sous-titre Inscrire sa vie dans la Lumière Auteur Olivier Manitara Année 2008 Date en toutes lettres Conférence du 20 Septembre 2008 Date 2008-09-20 Durée 005253 Événement Célébration de l'Archange Michaël Pays Québec Référence 20080920 Format Audio NsBnyi. 346 379 439 281 54 101 465 174 181

le voyage de l ame apres la mort pdf