Télévisions & Radio Notre choix du soir. La deuxième saison de la série plonge avec délice dans les arrière-cuisines de la République. Série sur Canal+ lundi à 21 h 05 Le pari était risqué. Après le succès de la première saison de Baron noir, les deux scénaristes, Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon, relèvent le défi d’un deuxième opus. Celui-ci se révèle, une nouvelle fois, très pertinent. En huit épisodes, ils ont réussi à mêler habilement fiction et réalité politique, les deux se télescopant de manière spectaculaire. Dans leur tâche, ils ont été aidés par une étonnante année électorale qui a bouleversé les codes politiques, avec le naufrage des grands partis, les scandales en tout genre, les trahisons et la mise à la retraite de toute une génération de dirigeants. Du pain bénit pour les deux auteurs, qui poursuivent leur plongée dans les coulisses nauséabondes, les secrets de palais et les jeux de pouvoir du Parti socialiste. Un PS dont la survie ne tient qu’à Philippe Rickwaert Kad Merad, au sommet de son art, ex-député de Dunkerque tout juste sorti de prison pour une affaire de corruption. Un baron noir » déguisé en grand marionnettiste qui, dans l’ombre, tire les ficelles du jeu politique dans l’attente de son procès. Pour sauver la République », menacée par l’extrême droite et le terrorisme religieux, il va entraîner Amélie Dorendeu intrigante Anna Mouglalis – première femme élue présidente de la République – dans une périlleuse stratégie d’alliances qui va provoquer une grave crise institutionnelle. Casting impeccable Imaginé en janvier 2016, dans une France post-Charlie et post-Bataclan, le scénario a été réécrit et remanié maintes fois, notamment avec l’entrée en scène d’Emmanuel Macron dans la course à la présidentielle. Au début, nous n’avons jamais cru à son succès, et nous avons écrit en conséquence », expliquent les deux auteurs. Mais la confusion s’est installée petit à petit, avec la percée de l’ancien conseiller de François Hollande, puis le renoncement de ce dernier et, enfin, l’élection de François Fillon et de Benoît Hamon aux primaires de la droite et de la gauche. Un séisme politique qui a changé les plans du scénario. Tous les matins, en arrivant dans la salle d’écriture, nous n’avions aucune idée de ce qui allait se passer », se souvient Erik Benzekri, longtemps militant du PS aux côtés de Julien Dray et de Jean-Luc Mélenchon, et qui sait pertinemment que la vie politique est plus violente dans la réalité que dans la fiction ». Forts de ce constat, les scénaristes ont travaillé sur les personnages, particulièrement celui de Philippe Rickwaert, figure politique à l’ancienne », sorte de petit Tony Soprano vivant perpétuellement dans l’urgence. Perdant magnifique, il ne survit que grâce à son instinct dialectique et à son intelligence politique. Les mots sont sa seule arme pour lutter contre la crise politique et personnelle qu’il traverse. Une crise où l’ancien meurt et le nouveau ne peut pas naître », comme l’écrivait le philosophe italien Antonio Gramsci dans ses Cahiers de prison 1929-1935, ajoutant que pendant cet inter-règne, on observe les phénomènes morbides les plus variés ». Le casting de cette deuxième saison est impeccable. François Morel incarne Michel Vidal, figure de la gauche de la gauche que Jean-Luc Mélenchon ne renierait pas. Pascal Elbé joue un centriste aux traits de François Bayrou et Patrick Mille, ici président du Front national, est le versant masculin de Marine Le Pen. Notre série n’est pas cynique, ce sont nos personnages qui le sont. Et s’il n’y a plus de politique, il n’y a que de la barbarie », dit Eric Benzekri qui, avec Jean-Baptiste Delafon, a déjà commencé l’écriture de la troisième saison. Baron noir, de Ziad Doueiri. Avec Kad Merad, Anna Mouglalis, Hugo Becker, Pascal Elbé Fr, 2017, 8 × 52 min. Premier épisode diffusé lundi 22 janvier sur Canal+ Daniel Psenny Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
AnnaMouglalis jeu de rôles. Par Élisabeth Gouslan . Publié le 29/12/2007 à 00:00, Mis à jour le 15/09/2020 à 07:34.
[quote_left] »Nous étions assez d’accord sur l’amour. »[/quote_left]Resté deux ans en sommeil, Un Voyage sort en salles cette semaine. Ce film d’amour tragique, écrit et réalisé par Samuel Benchetrit J’ai toujours rêvé d’être un gangster, met en scène son ancienne compagne Anna Mouglalis La Jalousie, Kiss of the damned. Entre les murs du bien nommé Hôtel Amour », Born to Watch a rencontré les deux artistes pour évoquer avec humour et précision le long chemin parcouru par le film. Comment êtes-vous arrivé sur le projet ? J’ai lu que vous aviez reçu un témoignage d’une femme. Tout est parti de là ? Samuel Benchetrit Pas tout à fait, mais j’ai reçu une lettre d’une femme. Cette lettre sans rapport avec l’euthanasie, qui faisait 18 pages. Elle m’a touché. J’ai compris qu’elle me l’envoyait à moi parce qu’elle considérait que j’écrivais des choses qui pouvaient justifier une telle histoire. Cette personne ne me connaissait pas, mais elle semblait me comprendre davantage que tous ceux qui attendent toujours la même chose de moi. Elle m’a poussé vers des démarches différentes. Je trouvais le thème de l’euthanasie intéressant comme fait de société, comme prétexte. Je n’avais pas d’avis sur la question, mon éducation judéo-chrétienne de base me poussait à dire qu’il est bon que les hommes ne souffrent pas et en même temps je pense que la vie est faite de souffrances. Maintenant, après ce film, je suis pour l’euthanasie. Je ne suis pas militant, je sais juste de quoi il en retourne dans mon cas personnel. Si déjà le film pouvait parler à certaines personnes, je serais content. Anna, qu’est-ce qui vous a plu dans le scénario ? Anna Mouglalis Tout m’a plu, l’exploration du sentiment amoureux, me retrouver dans une situation inabordable, se projeter dans la fin. Nous pouvons nous faire une idée, mais il faut beaucoup d’imagination. Ce rôle était extraordinaire, Samuel me propose de porter son film du début à la fin. Ce personnage passe du rire aux larmes, elle reste totalement libre, parce qu’elle est condamnée à mort. On n’en reçoit pas beaucoup des propositions comme ça ! N’avez-vous pas eu peur ? Anna Mouglalis Quand on est enthousiaste, la peur, on se débrouille avec. J’attendais surtout avec impatience le tournage. Ce film est un travail d’artisan, du coup, j’ai pu apprivoiser ma peur. Nous n’étions pas assistés, nous étions dans la concentration permanente, il n’y avait pas de hiérarchie sur le plateau, un espace de respect, de concentration. L’équipe était petite, ce qui facilite les scènes impudiques d’intimité ou d’expression de la douleur. Dans d’autres tournages, nous tournons une scène d’émotion, nous faisons un plan sur un acteur et puis il est l’heure de déjeuner. Alors, le plan avec l’autre acteur se fait après le déjeuner et cela casse totalement l’émotion. En l’occurrence, sur ce tournage nous avons eu la liberté de garder la priorité sur le film, en accord avec toute l’équipe. Comment avez-vous convaincu votre producteur Alain Bernard de travailler sur le film ? Samuel Benchetrit Je ne l’ai pas convaincu. Comme c’est un ami toujours enthousiaste, je lui ai rendu visite et je lui ai dit, tu m’as toujours dit que tu aimais bien ce que je faisais ». Je lui ai raconté le projet et il était ému. Il m’a donné son accord et m’a donné son argent, presque comme du mécénat. Il a seulement exigé qu’on fasse un bon film, il en est fier. J’ai lu qu’il s’est écoulé deux ans entre le tournage et le montage. Le film tel que vous l’aviez en tête lors du tournage était-il radicalement différent du résultat final ? Samuel Benchetrit Oui, je pensais que le film serait plus drôle, plus léger, sauf la scène de fin, bien sûr. J’imaginais le personnage masculin plus drôle. Mais l’écriture ne prenait pas, comme cela arrive parfois. J’ai rendu le film un peu plus silencieux. J’ai plus cherché à lui donner une inquiétude et une mélancolie générale, pensante, oppressante. J’ai donné un peu plus de rythme aussi. Au final, la tournure diffère. J’ai beaucoup monté la nuit, chez moi, seul. À la différence du jour, le rapport au travail peut se faire dans la fatigue, dans l’émotion. L’alchimie entre Yann Goven et Anna est parfaite à l’écran. Comment avez-vous choisi cet acteur ? Samuel Benchetrit Au début, je pensais à quelqu’un d’autre Arthur H, en tournée au moment du tournage, ndlr qui ne pouvait pas le faire. Je refusais de faire un casting à proprement parler. Parmi les acteurs que j’ai contactés, aucun n’était disponible. Des mois avant le tournage, j’ai pensé à Yann, un ami d’Anna avec qui je m’entends bien. Je le trouvais blessé, en même temps drôle. Est-ce que Yann est votre incarnation dans le film ? Samuel Benchetrit Non, pas du tout. Il a quelque chose que j’aime beaucoup, mais nous sommes assez différents. Comment avez-vous travaillé avec Yann Goven. Est-ce que Samuel vous a donné des consignes de jeu ? Anna Mouglalis Nous avons répété. Les scènes, nous les avons arrachées. Nous avons beaucoup tourné, jusqu’à ce que Samuel trouve le bon ton. Les scènes ont toutes été tournées dans des registres de jeu différents. L’alchimie s’est construite avec une triangularisation. Le fait que je fasse un film d’amour avec Samuel n’est pas anodin non plus. Nous étions assez d’accord sur l’amour. Samuel Benchetrit Oui, c’était un tournage intime. Nous étions une équipe de cinq personnes. Je n’aime pas l’instant où on dit On tourne ! ». Du coup, nous essayons d’enlever cette pression-là. Vous êtes un incroyable romancier. Est-ce qu’Un voyage aurait pu devenir un roman plutôt qu’un film ? Samuel Benchetrit Oui, je pense. Surtout qu’il s’agit d’un film assez littéraire en particulier au niveau des dialogues. Bien que je n’aurais pas su l’écrire, il pourrait s’agir d’une adaptation de roman. Qu’est-ce qui motive votre envie d’écrire un livre ou d’écrire un film ? Ces envies diffèrent-elles ? Samuel Benchetrit Ce sont des envies d’intimité, de solitude. J’aime de plus en plus écrire. J’aime écrire seul, avec moi-même. On ne parle jamais tout seul, on parle toujours à quelqu’un. En écrivant, je m’adresse à moi-même de manière spirituelle, inconsciente. Et avec la réalisation… Samuel Benchetrit La réalisation c’est de la cocaïne, une drogue dure. On doit s’exprimer, partager ses idées, expliquer, répondre aux questions, écouter, prendre en compte les idées des autres. Faire un film, c’est fatigant. Si à chaque fois que je fais un film, je savais exactement à quoi m’attendre, je renoncerais. Comme une histoire d’amour, 95 % des gens ne tomberaient pas amoureux s’ils savaient comment cette histoire finissait. C’est comme dans la vie, on fait quand même des enfants, alors qu’on sait qu’ils vont souffrir. À quoi bon faire un film quand on a déjà tellement souffert ? Pourquoi continuer à faire de la promotion lorsqu’on est abîmé par des critiques ? Pourquoi continuer ? Parce qu’une passion nous anime. Mona n’est-elle pas le personnage le plus difficile qu’il vous ait été donné de jouer, jusqu’à présent ? Est-ce qu’il s’agit de votre meilleur rôle ? Anna Mouglalis La difficulté se mesure difficilement. Plus mon enthousiasme grandissait pour un personnage qui me permettait d’explorer des choses folles et de sauter dans la fiction, moins la tâche me semblait rude. Le plus difficile à jouer reste la figuration, d’être sur la plateau toute la journée en n’ayant rien de précis à faire. Mais avec une proposition pareille de la part de Samuel, un rôle magnifique, la difficulté passe au second plan. Samuel Benchetrit Anna a commencé à jouer très jeune, elle a toujours été douée. Mais cette année, avec La Jalousie et Un Voyage, elle prend une dimension différente dans sa carrière d’actrice. Vous savez, certains acteurs, parfois, prennent bien les virages. Anna, comment avez-vous préparé votre rôle ? Vous êtes-vous inspiré d’une personne en particulier pour sonner aussi juste ? Anna Mouglalis Non, plutôt de moi-même et des rôles qui m’ont nourris. Dès le départ, nous avons choisi de ne pas maquiller Mona, ne pas la coiffer. Et elle est blonde ! rire. Pour exprimer la maladie, il fallait que la peau ne soit pas couverte du tout. On oublie à quel point au cinéma, la couche de maquillage ou les changements de costumes retirent certaines fois l’émotion. Pour le film, nous sommes restés sur quelque chose de très cru et en même temps de très beau. Justement, la séquence de maquillage et d’habillage aide souvent le comédien à se concentrer sur son rôle. Anna Mouglalis Oui, bien sûr. Mais pour Un Voyage, je me suis dénudée plutôt que de me parer. J’ai trouvé une certaine libération à ôter les artifices esthétiques pour me concentrer sur la beauté intérieure. Je n’avais pas à me tenir d’une certaine façon à prendre la lumière… Mon personnage reste en permanence dans le mouvement, d’ailleurs, il court ! rire. C’était un de mes vieux fantasmes de cinéma, courir ! Par pudeur, j’ai rarement pleuré face caméra ou sur scène, l’étalage de l’intimité me gène. Mais Mona ressent une douleur extrême et je ne pouvais pas passer outre cette émotion. Avez-vous fait des recherches en amont du tournage ? Vous êtes-vous rendu sur place pour rencontrer des médecins et des personnes qui pratiquent l’euthanasie assistée ? Samuel Benchetrit J’ai tué ! rires Je me suis renseigné pour éviter de dire n’importe quoi bien sûr. J’ai vérifié que SPOILER ! le plan-séquence de fin où Mona meurt se déroule réellement de cette manière. Les termes juridiques sont bons, la visite de la police, le suicide assisté, il s’agit d’un meurtre, mais non considéré comme tel. Samuel, allez-vous vous tourner de nouveau vers la comédie ? Samuel Benchetrit Oui. Pour mon prochain film peut-être. J’ai surtout envie de faire des films plus personnels. Mais comme je mets beaucoup de temps à faire un film, je dis des choses et après je pars sur autre chose et les sujets se mélangent. En tout cas, j’aspire à l’humour et à la légèreté. Et vous, Anna quels sont vos projets ? Anna Mouglalis J’ai plusieurs films en cours de développement. Et puis, je travaille à la réalisation de mon propre film. J’essaie depuis deux ou trois ans, mais cette fois-ci je tiens le bon bout ! Travaillerez-vous ensemble de nouveau ? Samuel Benchetrit oui, bien sûr ! Anna Mouglalis Qui sait, Samuel jouera peut-être dans mon film. Lire la critique d’Un Voyage. Merci à Anaïs Monet et à Ophélie du K.
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Si Benjamin Biolay était discret lorsqu’il était en couple avec Vanessa Paradis, c’est loin d’être le cas depuis qu’il est embarqué dans une relation amoureuse avec Anna ce que rapporte Public’, qui prétend que les deux amoureux vivent leur passion au grand jour. Visiblement, Anna et Benjamin Biolay vivent leur passion au grand jour’, rapporte le magazine people avant de poursuivre selon notre source, côté discrétion, il faudra repasser’. Et d’assurer notamment que les deux amoureux ne se privent pas de se balader nus dans leur appartement fenêtres ouvertes. Public’ raconte à cette occasion, une petite anecdote, celle de la rencontre entre Anna Mouglalis et Chiara Mastroianni, l’ex épouse du chanteur lyonnais. L’égérie de Chanel s’est éclipsée dimanche au petit matin, après avoir croisé Chiara Mastroianni, l’ex de Biolay, qui toquait à la porte’, indique l’hebdomadaire avant de préciser que le chanteur de 41 ans a profité de cette visite prévue de longue date pour mettre à Chiara de célébrer la fête des mères avec leur fille qui, ironie, de la situation, porte le même prénom que sa nouvelle conquête’.
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anna mouglalis et son nouveau compagnon