Destechniques simples et peu coûteuses permettent d'avancer ou de prolonger la récolte des légumes, ou encore de continuer à produire durant l'hiver. Sont détaillés dans ce guide pratique : les différentes types d'abris (serres en verre ou tunnel plastique, mais aussi châssis ou simplement voile de forçage) ; les façons de gérer le climat ; les gestes à connaître pour bien

Il existe de nombreuses bonnes raisons de cultiver sous serre. Certaines de ces installations sont destinées à faciliter des tâches déjà réalisées au jardin, alors que d’autres impliquent de nouvelles utilisations ou des activités complémentaires. Voici les 5 raisons de poids qui vous feront envisager plus sérieusement l’installation de ce complément de jardin, à la fois utile, passionnant et et bénéfices de la culture sous serre1- Augmentation des rendements et de la qualitéLa culture sous serre permet d’établir les conditions optimales au bon développement des plantes grâce à son isolement des conditions climatiques extérieures. La production de fruits et légumes sous serre atteint un rendement par unité de surface jusqu’à 3 fois supérieur à celui des cultures dites ouvertes ». Encore bien plus si vous investissez dans des solutions de culture hydroponique et de contrôle du climat les rendements pourraient être jusqu’à 10 fois cultures sous serre évitent le stress des plantes dues aux températures extrêmes et à une humidité relative préjudiciable. Il est ainsi possible d’accroître les productions car les plantes ne gaspillent plus l’énergie de leur métabolisme en évitant de déclencher les protections physiologiques nécessaires à leur préservation. Elles utilisent, en revanche, ce regain d’énergie à leur croissance et en un apport supplémentaire de nutriments contribuant ainsi à améliorer la quantité et la qualité des – Réduction des risques de productionEn raison de la nature aléatoire des phénomènes naturels, les dommages causés par les brusques changements climatiques ne peuvent pas être complètement évités, mais ils peuvent être sensiblement réduits. La production maraîchère étant protégée par la structure et les toits de la serre, les dommages subis sont minimisés. Ainsi, les effets des conditions météorologiques extrêmes, telles que les fortes pluies, la neige ou la grêle ou encore les rafales de vents violents, affectent dans une moindre mesure les cultures sous – Utilisation efficiente des produits phytosanitairesEn incluant des techniques telles que la fertilisation et la culture hydroponique, il est possible de réduire la consommation d’eau et d’engrais. En effet, ces cultures ne dépensent que ce dont elles ont besoin pour leur développement, minimisant ainsi les coûts de production. Ce type d’installation permet de fournir aux plantes la quantité précise d’engrais nécessaires à chacune des étapes de leur développement. Il en va de même pour l’eau. Les installations modernes consistent en des systèmes d’irrigation plus efficaces que ceux existant en plein champ. De cette façon, d’importantes économies peuvent, là aussi, être – Contrôle accrut des parasites, des mauvaises herbes » et des maladies cryptogamiquesUne serre correctement conçue aidera à lutter plus efficacement contre les parasites et les maladies cryptogamiques en raison de son isolement et d’un minutieux système de contrôle. Le fait de cultiver dans un environnement clos et dans des conditions climatiques favorables pourrait supposer, a priori, un développement plus important de parasites et de maladies. Mais l’un des grands avantages de la culture sous serre, c’est l’effet décuplé des produits phytosanitaires. Les pertes par applications ne se produisant plus, des doses mineures peuvent ainsi être mieux – Sous serre, c’est l’été toute l’annéeUne serre est une installation indépendante de son environnement extérieur dans laquelle il est possible d’obtenir une production maraîchère à n’importe quel moment de l’année. Un biotope fermé avec la capacité de contrôler le climat température et humidité relative permet également de cultiver des espèces plus exigeantes. Sachez qu’une serre permet d’établir les conditions climatiques optimales à chaque culture et stade d’évolution. Le contrôle du climat intérieur de la serre favorise la réduction du cycle de maturation de la plante. On pourra ainsi obtenir des récoltes précoces et garantir une éventuelle expansion des campagnes de production pouvant se répéter 3 à 4 fois par an. Afin de contrer le froid hivernal, une installation de chauffages pourra même être utilisée. Et pour pallier aux fortes chaleurs estivales, un système de ventilation et refroidissement pourra être employé, notamment grâce aux lucarnes dont sont équipées les serres en polycarbonate, par exemple. De plus, la structure de la serre offre également au jardinier une protection lui permettant d’accomplir les tâches requises en toute sécurité et dans un confort climatique très appréciable. Ceci fait également d’elle un espace agréable de détente et de toute la gamme de serre de jardin Serre tunnelSerre polycarbonateSerre de balconSerre adossée muraleNous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookiesAccepter

Lessemis : Semis intérieur : chez vous ou dans une serre chauffée Semis sous abri : sous cloche ou châssis Semis en pépinière : Semis clair en pleine terre : directement à l'air , puis repiquage en place.- voir fiche semis Le repiquage :en place, en respectant les espaces entre les rangs et entre les plants - Voir fiches détailléesLes variétés : Bien regarder les consignes sur les Cultiver les légumes sous serre et autres abris il a été écrit par quelqu'un qui est connu comme un auteur et a écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Cultiver les légumes sous serre et autres abris c'était l'un des livres populaires. Ce livre a été très surpris par sa note maximale et a obtenu les meilleurs avis des Cultiver les légumes sous serre et autres abris Beaucoup de gens essaient de rechercher ces livres dans le moteur de recherche avec plusieurs requêtes telles que [Télécharger] le Livre Cultiver les légumes sous serre et autres abris en Format PDF, Télécharger Cultiver les légumes sous serre et autres abris Livre Ebook PDF pour obtenir livre gratuit. Nous suggérons d'utiliser la requête de recherche Cultiver les légumes sous serre et autres abris Download eBook Pdf e Epub ou Telecharger Cultiver les légumes sous serre et autres abris PDF pour obtenir un meilleur résultat sur le moteur de recherche. Voici les informations de détail sur Cultiver les légumes sous serre et autres abris comme votre référence. Cultiver les légumes sous serre et autres abris il a été écrit par quelqu'un qui est connu comme un auteur et a écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Cultiver les légumes sous serre et autres abris c'était l'un des livres populaires. Ce livre a été très surpris par sa note maximale et a obtenu les meilleurs avis des après avoir lu ce livre, je conseille aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Cultiver les légumes sous serre et autres abris comme votre liste de lecture ou vous le regretter parce que vous ne l'avez pas encore lu dans votre vie. Télécharger le Cultiver les légumes sous serre et autres abris - ePub, PDF, TXT, PDB, RTF, FB2 & Audio BooksLa ligne ci-dessous sont affichées les informations complètes concernant Cultiver les légumes sous serre et autres abrisLe Titre Du Livre Cultiver les légumes sous serre et autres abrisTaille du fichier MBNom de fichier Cultiver les légumes sous serre et autres Cultiver les légumes sous serre et autres ~ Cultiver les légumes sous cerre et autres abris Serres tunnels châssis Des techniques simples et peu coûteuses permettent davancer ou de prolonger la récolte des légumes ou encore de continuer à produire durant lhiverEditions Ulmer Cultiver les légumes sous serre et autres ~ les gestes à connaître pour bien cultiver la culture des légumes pouvant être cultivés sous abri avec succès les gestes à réaliser chaque mois de lannée pour mener à bien ses cultures sous abriCultiver les légumes sous serre et autres abris Serres ~ Serres tunnels châssis Cultiver les légumes sous serre et autres abris Jean Venot Eugen Ulmer Eds Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec 5 de réduction Cultiver les légumes sous serre et autres abris serres ~ Sont détaillés dans ce guide pratique les différentes types dabris serres en verre ou tunnel plastique mais aussi châssis ou simplement voile de forçage les façons de gérer le climat les gestes à connaître pour bien cultiver la culture des légumes pouvant être cultivés sous abri avec succès les gestes à réaliser chaque mois de lannée pour mener à bien ses cultures sous abriCultiver les légumes sous serre et autres abris ~ Des techniques simples permettent davancer ou de prolonger la récolte des légumes ou encore de continuer à produire durant lhiver Sont détaillés dans ce guide pratique les différents types dabris sere en verre ou tunnel plastique mais aussi châssis ou simplement voile de forçage les façons de gérer le climat les gestes LIVRE CULTIVER LES LÉGUMES SOUS SERRE ET AUTRES ABRIS ~ Le rôle la mise en place lutilisation et lentretien de serres châssis et voiles de forçage grâce à des techniques simple et peu coûteuses Cultiver les légumes sous serre et autres abris Serres ~ Fort de son expérience personnelle lauteur détaille la culture des légumes sous abris serres en verre ou tunnel plastique mais aussi châssis ou simplement voile de forçage ainsi que toutes les techniques simples et peu coûteuses qui permettent davaCultiver les légumes sous serres et autres abris Serres ~ Voilà un guide pratique pour l’amateur qui veut cultiver des légumes sous abri écrit par un jardinier d’expérience Il comprend de nombreux graphiques des encadrés des dessins et des Extrait Cultiver des légumes sous serre Éditions Ulmer ~ Jean Venot SOMMAIRE Cultiver les légumes SOUS SERRE ET AUTRES ABRIS L’auteur Jean Venot ancien professeur d’arts plastiques et documentaliste pratique le jardin depuis plus de 50 ans et Cultiver des légumes sous serre Gamm vert ~ Une serre offre lumière et chaleur aux légumes cest la solution idéale pour cultiver des légumes toute lannée Cultivez sous serre tomates courgettes aubergines… pour récolter avant la saison et faire durer les récoltes la saison finieTélécharger le Livre Cultiver les légumes sous serre et autres abris en Format PDF Gratuit Pour Lire Cultiver les légumes sous serre et autres abris Ebook En Ligne Cultiver les légumes sous serre et autres abris PDF Télécharger Ebook gratuit Livre France PDF, EPUB, KINDLE Télécharger Cultiver les légumes sous serre et autres abris PDF Fichier Ensix mois, les 3,6 hectares de serres ont vu le jour à Colombelles. La plantation des premières tomates bio vient de débuter le 17 mars. 80 000 plants à installer en une semaine.

La culture hors sol ou hydroponie est une culture dont les racines des plantes reposent dans un milieu reconstitué détaché du sol et utilise eau et lumière. Rédigé par , le 12 Nov 2017, à 10 h 30 min La culture hors sol, ou hydroponie, est une culture dont les racines des plantes reposent dans un milieu reconstitué, détaché du sol. Les recherches ont commencé aux alentours de 1699 par le professeur John Woodward qui a été un des premiers à utiliser cette méthode, mais la forme la plus ancienne connue d’hydroponie semble être la technique du jardin flottant pratiquée en Asie et en Amérique centrale depuis plus de deux millénaires. La Hollande, précurseur de l’hydroponie Les premières cultures hors sol étaient sous forme organique comme du terreaux, séparés du sol par une couche de plastique. Elles se sont développées au fil du temps en constatant les avantages économie de place et d’eau, maîtrise des facteurs de production température, hydrométrie,... La Hollande est l’un des précurseurs de ce mode de culture par son manque de soleil. La France a suivi peu de temps après. Le substrat, minéral ou organique, doit être neutre et inerte comme du sable, de l’argile ou de la laine de roche par exemple. Il peut être également d’origine industrielle. Pour l’irrigation, on utilise de l’eau qui contient les engrais sélectionnés selon le type de plantes à cultiver. En hydroponie, en plus de la chaleur et de la lumière, deux facteurs importants doivent être pris en compte. Le Ph Potentiel hydrogène et l’EC Electroconductivité de l’eau sa concentration en engrais. Le substrat doit retenir les éléments nutritifs de l’eau tout en laissant circuler assez d’oxygène. La porosité du substrat doit ainsi être contrôlée pour que l’air et l’eau puissent passer dans les quantités nécessaires à la plante. Des cultures verticales hors sol Par ailleurs, même si le palissage permet la culture verticale des plans, les racines doivent être bien ancrées dans le substrat. Le nombre de couches, la hauteur et la texture du substrat doivent également correspondre à la plante. Pour ceux qui utilisent un substrat nutritif exemple fibres de coco, un lessivage ou une adaptation de la solution nutritive est nécessaire pour équilibrer les quantités de sodium, de potassium et de chlore de ce substrat. La température du substrat est aussi à surveiller. Étant donné le petit volume, la réactivité à la température est rapide. Les cultures doivent donc être préservées des fortes températures de l’été et des gelées de l’hiver. Le dernier élément indispensable et complexe à surveiller dans le substrat est la salinité concentration totale en engrais. De cette salinité dépend la conductivité du substrat une trop petite salinité a pour effet une pousse démesurée de la plante au détriment des fruits de la reproduction bourgeons, fleurs, légumes. L’essor de la culture hors sol La culture hors sol a remplacé progressivement la culture traditionnelle d’un certain nombre de fruits et légumes dans le monde. Le substrat est constitué de sol naturel, isolé de la terre par une enveloppe en plastique. Cette technique permet de gérer l’entretien de la terre volume, écoulement des drainages, désinfections… L’un des légumes les plus cultivés hors sol est la tomate. En culture hydroponique, ou enracinée dans un substrat de laine de roche, de fibres de coco, d’écorces de pin, etc., la tomate pousse hors sol dans tous les pays du monde. Pour la culture hors sol de la tomate au moins, la solution nutritive doit être moins concentrée que celle utilisée dans la culture en sol. Aux Pays-Bas, on trouve également du poivron et de l’aubergine. À savoir Depuis le 28 juin 2017, les surfaces cultivées hors-sol ne peuvent plus être certifiées bio. Lire page suivante les avantages de l’hydroponie consoGlobe vous recommande aussi... Rédigé par Séverine Bascot Depuis que j'ai posé mes valises en Europe, je contribue à l'action de pour imaginer ensemble le... Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rédacteur

DownloadeBook Pdf e Epub ou Telecharger Cultiver les légumes sous serre et autres abris : Serres, tunnels, châssis, voiles PDF pour obtenir un meilleur résultat sur le moteur de recherche. Voici les informations de détail sur Cultiver les légumes sous serre et autres abris : Serres, tunnels, châssis, voiles comme votre référence. Accueil Tout Ecophytopic Concevoir son système Production de tomates sans résidus hors sol sous abri en PBI Année de publication 2019 mis à jour le 08 fév 2021 Source Cellule d'Animation Nationale DEPHY Auteur Claire GOILLON - Aprel Réferences Fiche système DEPHY EXPE - Septembre 2019 [fsali] [DEPHY EXPE] - Projet DEPHY SERRE – Site APREL Producteur – Système Zéro résidu Mots clés Tomate hors-sol - Aleurodes - Macrolophus - Oïdium - Tuta absoluta - Nesidiocoris – PBI Cet essai a été conduit chez un producteur à Rémy-de-Provence 13 par l'APREL de 2014 à 2017 dans le cadre du projet DEPHY SERRE. Ce dernier est axé sur production de tomates et concombres sous serre avec l'objectif de tendre vers le zéro intrant phytosanitaire. La culture de tomate hors-sol dans le Sud de la France est soumise à une pression de maladies et ravageurs importante. La Protection Biologique Intégrée PBI représente aujourd’hui la principale méthode de protection contre les aleurodes. Cependant, elle est fragilisée par la présence de punaise Nesidiocoris tenuis et par la pression des autres maladies et ravageurs tout au long de la culture. Le système étudié vise à maintenir une PBI efficace contre l’aleurode en améliorant le potentiel de prédation des Macrolophus et en apportant des solutions compatibles contre les autres bioagresseurs. Il doit répondre à l’attente sociétale d’une consommation de tomate sans résidus. Leviers mobilisés Utilisation de variétés tolérantes ; Lâchers et nourrissage d’auxiliaires ; Optimisation de la conduite climatique ; Piégeage ; Prophylaxie élimination déchets végétaux, feuilles infectées, nettoyage infrastructures... Utilisation de produits de biocontrôle et Stimulateurs de Défense Naturelles SDN. Principaux résultats et enseignements Dans ce système, la protection contre les maladies est satisfaisante. Contre les ravageurs, la protection de la culture est moyennement satisfaisante, elle dépend surtout de l’installation de Macrolophus pygmaeus. Nesidiocoris tenuis est un ravageur difficile à maîtriser car quelques individus suffisent à causer des dégâts en tête et à déséquilibrer la PBI. Les effectifs peuvent êtres limités via des techniques de régulation alternatives comme l’aspiration des adultes en tête et le retrait des bourgeons pour l’élimination des larves L'IFT est en baisse à partir de 2017, mais la protection de la culture n’est pas encore suffisante et on constate l’augmentation des problèmes secondaires acariose, cochenilles…. Le rendement a été impacté en 2016 par les attaques de pucerons et Tuta absoluta, et en 2017 par les dégâts d’aleurodes installation lente macrolophus. L’installation des Macrolophus dans la culture est un point crucial de la réussite de la PBI en tomate. Ils sont deux fois plus nombreux lorsque la technique de nourrissage est employée. Zoom sur l’installation des Macrolophus

PDF- Cultiver les légumes sous serre et autres abris : Serres, tunnels, châssis, voiles a été écrit par Jean Venot qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Cultiver les légumes sous serre et autres abris : Serres, tunnels, châssis, voiles a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 143 pages et disponible sur

La culture des légumes bio sous abris demande une attention particulière. Cette production nécessite avant tout, comme le reste de l’agriculture biologique, une approche globale qui vise à obtenir un écosystème équilibré afin de permettre une croissance des plantes dans des conditions les plus optimales. Un ensemble de mesures préventives aménagement de la parcelle, gestion du climat, diversité des cultures, fertilité… interviennent donc pour atteindre cet objectif. Cet article propose un focus sur le volet auxiliaire. Comment équilibrer son milieu ou influer pour maintenir un équilibre dans la faune de la serre ? De même, certains auxiliaires peuvent être introduits pour favoriser la pollinisation. Avec le printemps compliqué de 2017, passage en revue des solutions possibles en légumes bio sous abris. Quand et comment agir ? L’observation de ses cultures est primordiale. En dehors du puceron vert, la plupart des insectes se plaisent en conditions plutôt chaudes et mal ventilées, surveillez donc les têtes de plants au milieu des tunnels afin d’évaluer la situation dans vos serres. Si l’on détecte rapidement des ravageurs adulte, larve, mue ou les symptômes, on peut mettre une stratégie efficace en place, en fonction des températures qui doivent être suffisamment douces. Pas d’apport tant qu’il ne fait pas 15°C, c’est inutile. Une fois la lutte bio introduite, privilégiez l’arrosage par gaines, et évitez tout apport de soufre. Dernière info, il n’existe pas véritablement de seuil de nuisibilité sous abri froid, tant la température joue sur le développement de la faune. Dès qu’on relève la présence d’auxiliaires en action momies, larves, parasitisme…, faites un état des lieux et vérifiez la progression de ceux-ci sur quelques feuilles. Voici quelques conseils pour rééquilibrer le milieu de votre serre. Les doses indiquées sont à titre indicatif mais, selon vos situations, n’hésitez pas à demander conseil aux fournisseurs. La gestion des acariens tisserands Tetranychus urticae Tetranyques oeufs larves adultes; credit INRA Ces acariens attaquent fréquemment sur concombres, fraises et melons. Détectez rapidement les foyers dès qu’il y a une décoloration du feuillage et, au pire, l’apparition de toile. Pour limiter leur propagation il faut ventiler les tunnels car, plus il fait chaud plus ils se développent. Auxiliaires utiles Ambyseius californicus Acariens jaunes prédateurs T°C≥ à 8°c Fiche ephytia Préventif si présence de pollen 2 à 3/m2 Curatif 4/m2 3 fois à 7 jours d’intervalle Amblyseius californicus, credit Koppert Macrolophus caliginosus Punaise verte prédatrice T° C≥ à 15°c Attention au prix !!! Voir fiche ephytia Préventif 1 à 2 m2 2 apports à 1 semaine d’intervalle Curatif 250 à 500 ind/foyers 2 apports à 1 semaine d’intervalle Macrolophus caliginosus, credit Koppert Phytoseiulus persimilis Acarien prédateur rouge T°C≥10°c Fiche ephytia Curatif 4 à 6/m2 3 apports sur foyer à 7 jours d’intervalle en association avec Feltiella acarisuga Phytoseiulus persimilis, credit Koppert Feltiella acarisuga Larve jaune marron cécidomyie prédatriceHumidité élevée pour une bonne émergence des larves Fiche ephytia Curatif Sur foyer, apports réguliers Feltiella acarisuga, credit Koppert La gestion des Aleurodes Trialeurodes vaporariorum Trialeurodes, credit Koppert Présence sur tomate, concombre, aubergine et fraise. Si gros foyers, présence de miellat et de fumagine champignon noirs qui limite la photosynthèse. Auxiliaires utiles Encarsia formosa Microhyménoptère parasitoïde strict T°C de 18 °C à 28°C Fiche ephytia Préventif 1 à 2/m2 Apport tous les 15 jours Curatif 4 à 6/m2 Toutes les semaines Encarsia formosa, credit Koppert Eretmocerus eremicus Microhyménoptère parasitoïde T°C ≥ 24°C Fiche ephytia Idem idem Eretmocerus eremicus, credit Koppert Macrolophus caliginosus Punaises prédatrices T°C ≥à 15°C nuit et 18°C jour Voir fiche ephytia Préventif Adultes en lâcher Curatif Larves sur foyers Macrolophus caliginosus, credit Koppert On peut utiliser des plaques jaunes engluées pour piéger les Aleurodes adultes, mais attention car les Syrphes et parfois les abeilles se font piéger aussi. Face à l’Aleurode qui n’a pas de prédateur naturel, l’avantage de l’Encarsia est son caractère de parasite strict sur Aleurode. Les punaises de Macrolophus sont efficaces à température douce, ses introductions avant fin mai sont en pure perte. La gestion des Thrips Frankliniella occidentalis Frankliniella occidentalis, thrips, credit INRA Le dégât principal des thrips est la déformation du fruit, ils sont vecteurs de virus. Présents sur fraises, concombre, aubergines, poivrons et tomates, ils sont peu visibles. En secouant les fleurs dans le creux de la main, on peut repérer aisément les larves de thrips qui sont très mobiles. Des plaques bleues engluées peuvent être intéressantes en cas de grosses attaques. Auxiliaires utiles Amblyseius cucumeris acarien prédateur de couleur ocre T°C≥ à 16°C et humidité ≥65% Fiche ephytia Préventif 50/m2 un apport en début de culture Curatif 100 à 200/m2 2 apports tous les 10 jours Amblyseius cucumeris, credit Koppert Amblyseius degenerans acarien prédateur noir pas d’exigence Préventif si présence de pollen Curatif 1/m2 en un seul apport Amblyseius swirski acarien polyphage prédateur d’aleurodes, thrips et acarien tisserand T°C≥18°C optimale 25°c Fiche ephytia Préventif 1 sachet toutes les 2 à 3 plants A renouveler toutes les 5 à 6 semaines Amblyseius swirski, credit Koppert Orius laevigatus et Orius majusculus punaises prédatrices très voraces Peu d’exigences Utilisation en combinaison avec les Amblyseius. S’attaque à de nombreuses proies. Fiche ephytia Préventif Si pollen 1 à 2 ind/m2 en début de floraison Curatif 4 à 10 ind/m2 sur foyer en 3 apports tous les 7 jours. Orius laevigatus, credit koppert La gestion des pucerons Puceron Myzus persicae, credit INRA Il existe une quantité importante d’espèces de pucerons. En maraîchage les principaux sont Myzus persicae puceron vert Aulacorthum solani Aphis gossypii et Aphis fabae puceron noir Macrosiphum euphorbiae Le puceron apparaît très tôt en saison sous tunnel d’où la difficulté de lutte avec des températures basses. Comme l’aleurode, il secrète du miellat et est vecteur de virus. Avant d’utiliser les auxiliaires, il est recommandé de faire des lavages au savon noir et jus de citron ou vinaigre apporté à l’atomiseur sur et sous les feuilles ; l’effet n’est pas des plus efficaces mais cela limite les foyers. Attention aux températures élevées, les pucerons adorent ça. Les auxiliaires utiles sur puceron Aphelinus abdominalis parasitoïde Fiche ephytia Puceron parasité devient une momie noire Préventif Curatif 4/m2 4 apports toute les semaines Aphelinus-abdominalis-, adulte, credit INRA Aphidius colemani parasitoïde puceron vert, puceron noir T°C ≥ 15°C fiche ephytia Puceron parasité devient une momie cuivrée, dorée Préventif sur plants relais Curatif à 1/m2 4 apports à 1 semaine d’intervalle en association avec Aphidoletes sur foyer Aphidius-colemani, adulte, credit INRA Coccinelle larve prédatrice Fiche ephytia Auxiliaire naturel larve de coccinelle, credit Aphidius ervi parasitoïde puceron rouge Fiche ephytia Puceron parasité devient une momie dorée Préventif toutes les semaines Curatif 2/m2 toutes les semaines Aphidius-ervi-adulte-A-pisum-credit INRA Aphidoletes aphidimyza Cécidomyie prédatrice orange T°C de nuit≥15°C Humidité ≥à 70% Fiche ephytia Prédation sur plus de 70 espèces de pucerons Curatif Charger sur foyer Aphidoletes aphidimyza cecidomie prédatrice, credit INRA Chrysoperla carnea larve prédatrice T°C ≥ 12°C Fiche ephytia La larve est aveugle, à placer sur foyer Elle s’attaque aussi aux thrips et acariens Curatif 10/m2 2 apports toutes les 2 semaines ou plus si besoin Chrysopa-perla-larve-credit INRA Syrphe larve prédatrice verte transparente Fiche ephytia Auxiliaire naturel larve de syrphe, credit INRA Attention aussi aux fourmis, elles défendent les pucerons et empêchent l’installation des auxiliaires. Dans la mesure du possible, détruire les fourmilières à proximité des plants infestés par les pucerons eau bouillante, levure, piégeage au spinosad. Lutte bio et pyrèthre quel usage ? La dérogation actuelle Avec l’appui de notre réseau, l’ITAB a déposé une demande de dérogation sur le Pyrévert, seul produit à base de pyrèthre végétal sur l’usage pucerons des cultures légumières’ ; le dossier a été validé avec une utilisation 120 jours à partir du 13 avril 2017, sur les usages suivants dose maximale 3 applications max, DAR 7 jours, sur haricots et pois écossés frais, laitues et autres salades, melons, pastèques, potirons et autres cucurbitacées à peau non comestibles, tomates et aubergines, poivrons et piments, choux à inflorescence, choux pommés et choux feuillus, concombres et courgettes, haricots non écossés frais, carottes et céleris-raves, artichauts, fraises, fenouils, asperge, oignons, ail, échalote, patate douce et pommes de terre. dose maximale 3 applications max, DAR 7 jours, sur épinards et feuilles de bette dose maximale 2 applications max, DAR 7 jours, sur fines herbes dose maximale 3 applications max, sur PPAM non alimentaires lavandes et lavandins uniquement Du bon usage du Pyrévert Pour rappel, quelques informations sur ce produit dangereux Action par contact poudrage et pulvérisation sur système nerveux des pucerons Produit non sélectif, non compatible avec la lutte biologique Peu rémanent, photolabile, donc traiter le soir, à 48h d’intervalle AMM permanente uniquement sur puceron vert du pêcher et puceron farineux du prunier En cas d’attaque importante de pucerons, à cette période où les insectes auxiliaires sont également présents, un apport modéré de pyrèthre sur quelques foyers importants s’avère un bon compromis. Sur des plantes à développement vertical, les auxiliaires colonisent la plante puis remontent les étages. Afin de les aider à prendre le dessus, appliquez du pyrèthre uniquement sur les têtes des plantes. Favoriser la pollinisation Pour une bonne nouaison, il est important de gérer sa pollinisation. Sur tomate, seul Bombus terrestris bourdon terrestre est capable de travailler efficacement. Pour les autres cultures maraîchères il est bon d’avoir des ruches d’abeilles, ou des plants mellifères à proximité des cultures. Si les températures sont basses et que les pollinisateurs naturels ne sortent pas, il ne faut pas hésiter à placer des ruches de bourdons, surtout sur des cultures précoces telles que la courgette. Selon la qualité, les ruches de bourdons sont actives environ 2 à 3 mois, il est important de les isoler du sol et de les couvrir arrosage et chaleur. Voir aussi La conférence Maladies et prédateurs sous abris » au Salon La Terre est Notre Métier 2016 Les moyens de biocontrôle sont désormais nombreux et de multiples auxiliaires sont disponibles sur le marché. Pour la lutte biologique et la pollinisation, il existe plusieurs fournisseurs Koppert, Biobest… attention à l’origine de vos bébêtes, elles ont pu être élevées dans des conditions peu sociales, renseignez-vous ! De même, ces méthodes ne s’exonèrent pas d’une réflexion plus globale sur son système et des causes sous-jacentes de l’apparition de foyers de ravageurs. En bio, on ne peut fonctionner avec le seul modèle un problème-une solution ». Besoin de plus d’informations ? N’hésitez pas à contacter votre groupement local d’agriculture biologique Article rédigé par Manu Bué du GAB29

Lesautres activités sont effectuées dans une moindre mesure par des travailleurs saisonniers. RÉGION EN FLANDRE La culture maraîchère sous serre se situe principalement dans la région de Sint-Katelijne-Waver et Hoogstraten, à proximité des criées spécialisées dans les légumes de serre (BelOrta et Coöperatie Hoogstraten). Il existe PROJET DE PRODUCTION DE TOMATE SOUS SERRES 05 HECTARES Agriculture Type de projet Privé Region Bamako Montant d'investissement millions FCFA 750 Montant d'investissement Euro 1 143 368 Montant d'investissement USD 1 339 286 Les disparités géographiques du Mali avec ses corollaires de diversité climatique, pluviométrique et pédologique constituent un frein aux productions agricoles accroissant la dépendance de certaines zones à d’autres et expliquant les différences dans les sources de création de richesses surtout au niveau des activités du secteur primaire. Le présent projet de maraîchage production de tomate sous abri de serres porté par GTM répond à ce souci de diversifier les productions agricoles tout en satisfaisant les exigences de quantités offertes sur le marché, mais surtout de qualité de plus en plus demandé par les consommateurs. Enjeux Le projet de production de tomate sous serre est d’une grande innovation avec des équipements importés des pays européens dont l’installation exige une grande expertise en matière d’irrigation et de normes de production maraîchère. Un système d’irrigation en goutte-à-goutte est nécessaire avec une régulation sous contrôle de température en fonction des exigences climato-pédologiques. La superficie prévue est de 10 000 m2, soit un hectare. Le rendement optimal attendu est de 240 tonnes, mais nous adopterons un rendement moyen de 140 tonnes au début de l’exploitation, qui pourrait s’améliorer avec la maîtrise technologique au fure et à mesure. Le système de production de la tomate sous-serre est une technologie innovante qui offre l’avantage de créer un micro climat sous abri contre l’humidité ambiante, les fortes rosées et la pluie qui peuvent créer des conditions favorables au développement des maladies nuisibles pour la plante. Un autre avantage est l’atmosphère intérieure de la serre, se réchauffant très rapidement aux rayons solaires. Dans un environnement chaud, les tomates murissent plus précocement et les variétés tardives peuvent produire plus longtemps. Aussi, la serre permettra les récoltes au moment où les autres systèmes de production ont des difficultés d’arrosage procurant des avantages concurrentiels ou de compétitivité. Dans la mise en œuvre de cette technologie, le promoteur fera appel à l’expertise d’une société Espagnole expérimentée dans la fabrication des équipements et l’installation des serres. En dehors de la tomate, ce projet innovant permettra de faire d’autres productions de légumes comme les concombres, courgettes, poivrons, melons au moment où l’exigence de rotation en fonction de l’évolution du marché ou d’autres facteurs naturels l’impose. Objectifs les objectifs recherchés à travers ce projet de tomate visent à Produire la tomate dans des conditions optimales en termes de rendements et de qualité ; Offrir sur le marché des produits frais de tomate, sains et de bonne qualité pendant toute l’année ; Contribuer à diversifier les sources de revenus, facteurs d’accroissement des revenus individuels des promoteurs et de la contribution du secteur rural dans le revenu global PIB du pays ; Créer des emplois permanents et temporaires tendant à résorber partiellement le chômage, surtout des jeunes favorables à l’émigration vers l’Europe avec ses conséquences souvent fatales de pertes de vies humaines. Un des résultats immédiats du projet est que les hommes et les femmes du village hôte lui vendent déjà leur force de travail constituant une source de revenus pour le village et contribuant du coup à réduire l’exode rural des jeunes en quête de revenus saisonniers. Besoins financement Z5wJM. 276 325 69 439 346 495 413 148 207

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